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 Antidépresseurs et allaitement

LilithLune

Montée de lait
Bonjour tout le monde !

Je voudrais savoir si parmis vous certaines ont pris des antidépresseurs alors qu'elles allaitaient, si ça a eu des effets sur leur bébé etc...

Ma grossesse s'est très mal passée sur le plan psychologique, j'ai pris des anxiolitiques presque tout le long, vers la fin on m'a même prescrit un antipsychotique, que je n'ai pas eu le cœur de prendre, ça me paraissait trop fort, je ne me sentais pas d'infliger ça à mon bébé (ni a moi-même vu la liste des effets secondaires...). Quand j'ai accouché ça allait beaucoup mieux, mais voilà environ 2 semaines que ça recommence, tendant beaucoup plus vers la déprime que vers l'angoisse...

J'ai été voir un médecin ce matin qui m'a prescrit de la paroxetine (Deroxat), et en attendant que celui-ci fasse effet, pendant 10 jours du Seresta (je ne sais pas si je le prendrais... Je vais en discuter avec mon homme qui s'y connait très bien en pharmacologie).
 

yomi

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Est-ce que tu as regardé sur le crat?
Bon courage, la dépression est une maladie très dure... :(
 

LilithLune

Montée de lait
Oui j'ai regardé sur le crat, je sais que je peux les prendre, pour autant je voudrais bien avoir des témoignages, parce qur je peux pas m'empêcher de culpabiliser...

J'ai toujours été un personne déprimée sans que personne ne s'en préoccupe vraiment, même au fond du gouffre les médecins ne s'en inquiètent pas parce que je suis tellement habituée que je parrais toujours "normal" et je suis claire dans mes propos, rationnelle et pleine de résilience. C'est insupportable de ne jamais être prise au sérieux juste parce qu'on a appris à "faire avec". Cependant ça a pris des proportions vraiment insupportables pendant la grossesse et voilà que ça recommence... Et je pense qu'il est toujours moins dangereux pour mon bébé et mieux pour mes enfants que je prenne des médicaments plutôt que d'être toujours mal, ailleurs, fatiguée et sans aucune confiance en quoi que ce soit.
 

ParisianLawyer

Modératrice
Adhérent(e) LLLF
Bonjour @LilithLune : ca doit être dur pour toi de ne pas être "prise au sérieux" alors que c'est vraiment très difficile et que souvent la grossesse / la maternité fait ressortir cela :(

Pas de témoignage de mon côté mais en lisant les liens sur le site du CRAT, vu les faibles quantités qui passent dans le lait, j'hésiterai pas.

Si c'est ce qu'il te faut comme béquille pour remonter la pente, il faut la prendre à mon sens, pour que tu sois mieux pour toi et tes enfants.

Je t'envoie plein de courage en tous cas.
 

LilithLune

Montée de lait
Non un généraliste. Pendant ma grossesse j'avais vu un psychiatre qui ne m'avais pas pris au sérieux et un autre qui voulait me donner ce truc que je jugeais bien trop fort et n'avais donc pas pris.
 

Gna

Modératrice
Adhérent(e) LLLF
Je comprends : moi aussi pendant ma grossesse j'ai préféré ne rien prendre et un anti-psychotique, ça m'aurait fait bien peur aussi.
Je peux te conseiller de contacter l'association maman blues : il y a un site Internet, une adresse mail, un forum, des relais (mais pas dans les côtes d'Armor, à Rennes le plus proche) :
http://www.maman-blues.fr/association.html

Ce sont des mamans pleines de douceur qui savent prendre soin des mamans qu'on laisse se débrouiller un peu trop toute seules. Je pense que ça te ferait le plus grand bien de les contacter.
Après, j'ai envie de te dire que prendre des médicaments, ça ne sert pas à grand-chose en soi : juste à parvenir à mettre un pied devant l'autre quand ça devient insurmontable. C'est déjà pas mal ;) mais ça ne résout rien.
Tu peux aussi contacter ta maternité : en général, on y trouve des psychologues spécialisées : idem que des bons retours.

Je crois / j'espère que ces premiers pas t'aideront à trouver la voie qui te convient.
N'hésite pas si tu as besoin surtout :) Bises
 
Bonjour,

Je suis du même avis que Gna. Vous êtes peut etre en train de faire une dépression post partum, vu vos antécédents.

Je pense que si vous en ressentez le besoin, un soutien psychologique serait plus adapté.

Les généralistes ne sont pas spécialistes des dépressions, et les psychiatres sont surtout là pour donner des médicaments. Médicament qui peuvent entraîner des dépendances, des effets secondaire sur la forme....
Je n'en ai jamais pris, mais j'ai un proche qui en prend depuis quelques années.

Et bonne nouvelle, l'allaitement évite une brusque chute hormonale à la naissance, facteur aggravant de la dépression.
 

LilithLune

Montée de lait
@anicetlaviolette J'ai fait des études de psycho, et mon homme de pharmacologie (il est passionné de neurobiologie et aurait rêvé de devenir psychiatre ou psycho-pharmacologue) ;)
Donc je sais tout ça. Je pense pas que ce soit une dépression post-partum mais une dépression péri-natale puisque c'était pire pendant la grossesse que maintenant...
(Enfin de toute manière c'était une dépression au long court qui a gravement empiré pendant cette grossesse plutôt, mais encore une fois, tout le monde s'en fout puisque de l'extérieur j'ai l'air "normale"...)
Le truc c'est que des psys, depuis mon enfance, j'en ai vu une 20aine sans grand succès, puisque 1 seule m'est vraiment convenue (même pas psy mais infirmière) et que je n'ai pas beaucoup de sous donc je n'ai pour seul choix à peu près que le CMP... J'ai une amie qui fait de l'hypnose aussi (elle est psycho-analyste) et qui va me faire quelques scéances à moindre coût, mais je pense qu'il vaudrait mieux que je vois quelqu'un d'autre pour une vraie thérapie (enfin honnêtement, si elle me convient bien, je dirais zut à la déontologie et j'irais la voir elle malgré le fait que ce soit une amie, au vu des problèmes soulevés plus haut).
Les médicaments sont certes une béquille mais qui peut devenir indispensable si ça va vraiment trop mal. J'ai toujours été contre, jusqu'à février dernier. Vous avez pas idée de ce que c'est de vivre des états dissociatifs presque à longueur de journées (dépersonnalisation/déréalisation), d'avoir des phobies d'impulsion, des délirs proches de ceux des schizophrènes sans être schizophrène (la schizophrénie ètant principalement une confusion du réel et de l'imaginaire) et donc de savoir que ce que tu penses n'est pas réel, d'être parfaitement conscient de ce qui t'arrive et donc de te dire que ton cerveau est complètement dérangé de s'imaginer des trucs pareils, de te dire que tu vas devenir folle, que tu vas finir par faire du mal à tes proches, que si tu deviens folle tu ne pourras plus t'occuper de tes enfants, et au final de n'avoir plus que la mort pour solution... À contre-coeur je vais donner un exemple, parce que j'ai peur que vous me preniez pour dingue mais que je voudrais vraiment que vous comprenez l'ampleur du problème. Un jour, j'étais tellement discossiée que je me suis demandée si je n'étais pas morte et que c'était mon fantôme qui s'inventait une réalité parallèle, que j'avais du faire un teuc atroce pour être restée à l'état de fantôme et que donc je pourrais bien tuer tout le monde autour de moi ce serait pas grave puisque j'étais dans une réalité parallèle... Le tout en sachant parfaitement que ces pensées n'étaient pas réelles, en pleine crise d'angoisse en boule sur un canapé, en essayant de rationnaliser tout en ayant cette impression de ne plus exister. Est-ce que tu comprends la violence de la chose et à quel point c'était pas possible de supporter ça ? Que je refuse totalement de revivre ça en ayant un bébé de 2 mois et demi à gérer ?
Alors j'ai été à l'hôpital voir en urgence une psychiatre qui m'a dit que si j'avais vraiment des phobies d'impulsion je n'aurais pas un comportement normal et que j'avais beau avoir perdu 6kg, dormir 5h par nuit, passer mon temps à faire des crises d'angoisse, avoir des idées noires et ne plus rien arriver à faire, au point de retourner vivre chez ma mère quelques mois parce que je n'arrivais plus du tout à gérer mon quotidien, le tout enceinte, je ne présentais pas, pour elle de symptômes dépressifs xD Puis j'ai été vour mon médecin traitant, qui dès que j'ai prononcé le mot "dissociation" a fait de grands yeux effrayés en me disant "mais c'est un symptôme de schizophrénie ça ! " (p*tain mais révises tes cours, tu sais ce que c'est la schizophrénie, zut ?). Je suis de quite partie, voyant très bien qu'elle n'avait aucunes notions de psychologie. J'en ai parlé à ma sage femme, qui m'a proposé de la sophro et de l'accupuncture, moi je veux bien mais c'est loin d'être suffisant à ce stade. Je suis allée voir une psy du CMP, comme toujours émerveillée par ma capacité de résilience et d'analyse malgré tous les traumatismes graves vécus dans ma vie, limite à se demander pourquoi je viens la voir alors que je sais très bien démeller mon esprit toute seule, donc ça ne m'a absolument pas avancée. Puis je suis retournée voir un psychiatre, parce que j'avais tellement peur de devoir m'occuper d'un nouveau-né dans cet état... Et les anxiolytiques que je prenais (à des doses minimes, juste pour surmonter les crises d'angoisse) n'étaient pas compatibles avec l'allaitemevousJe lui fait une description la plys clinique et précise possible de mes symptômes, sachant très bien que la scéance ne dure que 20 minutes et que flûte, je veux une solution à la fin ! Le mec, spécialisé dans la schizophrénie et la bipolarité, me dit "alors déjà rassurez-vous, vous n'êtes ni schizophrène ni bipolaire c'est certain !'. Super ! Bonne nouvelle, ça me rassure mais youhou, je suis quoi du coup ? "Je pense que comme vous avez vécu beaucoup de choses difficiles par le passé vous vous êtes juste mal construite et que vous êtes très fragile, mais à priori je ne vois aucune pathologie mentale puosque vouq avez des symptômes divers et invalidants mais ne correspondant à priori à aucune pathologie"
Non mais j'en peux plus, mec je fais un score de 26 au test d'Hamilton (test de dépression, correspond à une dépression sévère) mais comme j'ai un super bon discernement, que je m'exprime clairement et avec des termes un peu pointus et du recul, que je ne pleure pas comme une madelaine, je suis juste fragile ? Mais on est où ! Le mec me dit "par contre c'est vrai que vu vos symptômes et votre demande, je vais vous prescrire ça (antipsychotique)". Discussion avec mon conjoint, effaré, qui me dit de surtout pas prendre ça pour telle, telle et telle raisons, grandes réflexions sur le bénéfice/risque... J'ai décidé de pas le prendre.
Accouchement, ça allait bien mieux et voilà, ça recommence mais super différemment avec un pôle déprime bien plus grand que le pôle angoisse (heureusement, je la gère mieux). Je vais chez le médecin que je ne connais pas, qui ne comprend pas pourquoi je vien au départ et qui après que je lui ait expliqué les choses et un eu larmoyé me prescrit ENFIN un inhibiteur de récapture à la sérotonine (et une benzodiazepine en attendant que l'autre fave effet, que je ne prendrais pas, parce que ça rend dépendant très vite, malgré ses dires, les médecins ne s'y connaissent pas bien du tout en pharmacologie).
Alors un conseil, si vous êtes mal, même si vous y êtes habitués, surtout ne cherchez pas à être le plus précis possible en utilisant le peu de termes scientifiques que vous connaissez, donnez l'impression d'être incapable de prendre du recul, pleurez, criez, arrachez vous les cheveux, donnez l'impression que vous n'avez plus aucun discernement, en tout cas sachez que les symptômes psychologiques de la dépression seuls ne vous permettront pas d'être diagnostiqués ! Je connais même une personne très proche qui est allé voir un psy après une tentative de suicide, dont il n'a pas parlé tout de suite par honte, même problème que moi, même speech. Voilà, maintenant vous savez !

Et sinon j'ai posté sur maman blues, et je me suis sentie jugée. Parce que j'ai précisé des choses sur ma vie et le fait entre autre que j'ai jamais été très bien dans ma peau (ni mon homme), et j'ai senti comme une distance s'installer... Des fois je me dis que les gens sur Internet doivent se dire "mais pourquoi ces gens ont fait des enfants ?" et ça me rend triste, parce que malgré tout ça on est des bons parents... Si j'zvais su à quel point mon esprit allait dérailler, je ne pense pas que j'en aurais fait.

En tout cas pour revenir au sujet de départ, je pense (j'espère) que tu comprends mieux pourquoi je veux prendre des médicaments. Je préfère encore devenir dépendante à un médicament et y laisser quelques neurones plutôt que de seulement risquer de mal m'occuper de mes enfants ne serais-ce que quelques mois (j'entends par là ne pas être dispo psychologiquement, agire comme un robot ou déléguer sans cesse ma responsabilité de maman à mes proches, être toujours exténuée, etc...)
Et je pense que pour la sécurité de mon p'tit loup, mieux vaut encore subir 1 % d'une molécule qu'une mère à ce point mal dans sa peau.
Pour autant je ne peux pas m'empêcher d'avoir peur et de culpabiliser de lui infliger ça à lui qui n'a rien demandé.

Voilà, c'était tréèèès long, mais au moins tout est expliqué !
 

Elyuna

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Je veux juste t'apporter mon soutien.
Au vu de ce que tu décris je te trouve très courageuse de supporter tout ça en essayant de donner le mieux de toi-même pour tes enfants!!
 

Gaelle67

Hyperlactation
Adhérent(e) LLLF
Je t'apporte tout mon soutien. Et je te dis chapeau parce que tu en traverse des épreuves et tu es toujours la, à te battre!
Ne me juge pas, je suis hypersensible du coup je suis ma stéréotypé qui dans un cabinet de psy pleure pendant 30 minutes ^^
Je J'ai pas d'expérience a partagé personnlle sur les médocs malgré qu'on m'en ait propose... Par contre J'ai rencontré une maman en réunion lol qui a fait une dépression bien après la naissance de son premier qui a nécessité un traitement antidépresseur. Elle racontait qu'elle a eu beaucoup de mal au début, mais que ça lui a fait énormément de bien et qu'elle a enfin pu profiter un peu de son quotidien. D'ailleurs elle était enceinte de son 2nd et était toujours sous traitement.
Je te souhaite beaucoup de courage pour la suite
 

Gna

Modératrice
Adhérent(e) LLLF
Arf... c'est jamais facile d'entamer ce genre de démarches. Je te parle par expérience personnelle quand je te dis ça : on se sent souvent jugé lorsqu'on expose nos problèmes à d'autres alors qu'en fait c'est souvent juste notre vision des choses qui est déformée par notre mal-être et les gens sont juste maladroits dans leur formulation. Alors, et je sais que c'est bien difficile à faire, dans ce cas essayer peut-être de ne pas se formaliser de quelques phrases malheureuses, de passer par dessus ce qui te semble de l'indifférence pour obtenir l'aide dont tu as besoin.
Après, tu peux essayer de contacter des psychiatres hospitaliers (qui sont rémunérés par l'hôpital et n'ont donc pas forcément besoin de facturer leurs consultations). C'est vrai aussi que les médecins n'aiment pas que leurs patients arrivent avec déjà un diagnostic ;) N'hésite pas à parler avec eux de tout ça et j'espère de tout cœur que tu finiras par trouver quelqu'un qui saura t'accompagner de la façon que tu le souhaites. Il faut souvent changer souvent :(
 
Bonjour LilithLune,

Je n'ai pas la prétention de dire que je comprends ce que vous vivez, Je ne suis pas dans une situation similaire.

Vous avez de solides connaissances en psycho, êtes lucide sur votre état, cherches explications et solutions.
Vous n'avez pas encore trouvé l'aide qui vous convient, et je sais très bien que le choix peut être très limité quand on ne peut payer des consultations en libéral.

J'espère de tout cœur que vous trouverez la personne, la méthode, les médicaments qu'ils vous faut. Je ne vois d'ailleurs pas pourquoi vous ne trouverez pas. Et je pense que quand bébé sera un peu plus grand, ce sera surement un peu plus facile pour vous aussi. Car les premiers temps, c'est vraiment très difficile psychologiquement, dépression ou pas, d'ailleurs.

Et effectivement, les médecins aiment pas trop se sentir ignorants ou impuissants quand un patient s'y connaissent plus qu'eux.
La seule chose d'utile que pourrait faire un généraliste selon moi, serait en plus de faire preuve d'empathie, de vous référer vers un psychiatre.

J'espère ne pas vous avoir trop énervée, blessée par mes messages;
 
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Réactions: Gna

Gatita

Hyperlactation
Je n'y connais absolument rien du tout donc je ne te suis d'aucune aide mais je tenais à te poster un petit mot pour t'envoyer plein de soutient.

J'espère de tt coeur que tu trouveras enfin une aide médicale solide qui puisse t'aider à aller mieux.

Tu es une maman formidable d'être dévouée à tes enfants tout en essayant de surmonter cette épreuve.

Tendres pensées pour toi..❤
 

Sylvie Diddle

Hyperlactation
Adhérent(e) LLLF
Bonjour @LilithLune
Je prends des anti dépresseurs depuis des années. J'en ai changés avant la grossesse pour que ce soit compatible, puis en cours de grossesse car ma généraliste n'avait pas jugé important qu'il soit compatible avec l'allaitement:mad:. C'est toujours elle qui me les a prescrits, je n'ai jamais vu de psychiatre.
En parallèle je fais une analyse qui dure depuis longtemps, qui effectivement me coûte un bras, mais dans les moments de galère financière j'ai toujours continué malgré tout. J'ai rogné sur d'autres choses.
Je ne sais pas si mon traitement (sertraline) a des effets sur ma puce, en tout cas je n'ai rien remarqué qui m'a inquiété.
J'espère que tu trouveras l'aide qui te convient, je n'ai pas vécu les symptômes que tu décris, mais la dépression oui. Je t'envoie tout mon soutien.
 

LilithLune

Montée de lait
Merci pour toutes vos réponses !

J'ai commencé l'antidépresseur, et finalement arrêté au bout de 2 jours, car trop d'effets secondaires, une horreur ! Je revois mon médecin jeudi...
J'ai fait une scéance d'hypnose entre temps, je pense que ça va déjà bien m'aider, et trouvé une psy qui m'a l'air super pour moi !

Je vais voir avec mon médecin, mais je crois que je vais tenter de tenir encore un peu sans médicaments, voir ce que l'hypnose et la psy vont donner parce que vraiment les effets secondaires m'ont bien refroidie...

Je ne pense pas que 2 jours soient suffisants pour voir, mais à priori, aucun effet sur mon p'tit loup, ce qui me rassure pas mal au cas où ça dégénère au point que je ne me sente vraiment plus de faire sans une aide médicamenteuse.
 

Sorcelica

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Bonjour @LilithLune ce que tu vis est très difficile. Je reviens du congrès LLL ou j’ai justement ecoute de temoignage d’Anne Personne une sage femme qui a fait une psycose apres la naissance de sa fille .
Elle a ecrit un livre “pas (plus) peur dans parler” elle y raconte son temoignage c’est touchant.
Elle nous a expliquer que la depression post partum qui peut virer a la psycose puerpérale est une maladie grave, une grossesse difficile ou non desirer, un accouchement long et douloureux, une cessarienne d’urgence pouvait la favoriser
Il faut en parler , puisqu’on te propose un traitement tu a deja fait l’enorme travail d’en parler c’est tres courageux!
Moi je te conseillerai de prendre tes médicament, si on te les as prescrit, que c’est compatible il ne faut pas culpabiliser! Tu essaie dnetre au mieux pour elever ton enfant et sa c’est formidable!!

Apres je suis du genre a faire confiance au medecin.
Le plus important c’est que tu soit accompagné. N’hesite pas a venir nous faire des coucou
 
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