Bonjour,
Je me permets de créer cette discussion pour essayer d’y voir un peu plus clair dans ma situation. J’apprécierais grandement vos avis et réponses.
Mon bébé a 6 semaines. C’est mon premier, je n’ai aucune expérience avec les nourrissons et malheureusement pour moi j’étais très peu renseignée sur ô combien la mise en place de l’allaitement peut être difficile (bien que mon souhait a toujours été d’allaiter).
A la maternité j’ai eu beaucoup de mal à le mettre au sein : au début il acceptait plus facilement le sein me semblait-il, mais je ne me rendais pas compte si tout allait comme il fallait ou pas. Puis très vite à chaque mise au sein il s’arrêtait après quelques succions, s’endormait, et enfin s’agaçait de plus en plus.
Face aux pleurs incessants (que nous n’avions pas su interpréter à temps comme pleurs de faim, sinon j’aurais tout fait pour tirer de plus en plus de colostrum), la perte de poids +10%, la maternité m’a proposé un complément au dal que j’ai accepté.
De retour à la maison, j’ai continué à tirer mon lait, mais nous avons continué à le complémenter. Il y’a eu plusieurs tentatives de remise au sein, mais à chaque fois c’était une bataille. Il y a eu quand même 2-3 tétées efficaces, mais le démarrage était tjrs un peu difficile, et puis les fois suivantes rebelotte c’est la bataille, bebe s’agace, se débat, résumé et ça finit par un biberon.
Le lendemain de la sortie la SF qui m’a rendu visite à domicile lui détecte le frein de langue : « ils ont dû vous dire à la maternité qu’il a un frein de langue ? », « hein ?! C’est quoi ?! Non on ne nous a rien dit »…
Bref, au total 4 auxiliaires de puer, 1 pédiatre, 1 SF ont vu ce bébé, aucune n’a vu le problème. Par contre, la version que j’ai eu : le problème est la forme de vos tétons.
Attention, on est à la maternité parisienne labellisée « Ami des bébés » pour ne pas la nommer….
Nous avons rapidement eu rdv avec un Orl pour la freinectomie, mais cela n’a rien donné. Une ostéopathe et une conseillère en lactation que nous avions vu plus tard ont finalement vu que le frein restrictif était toujours là (pas assez coupé la 1re fois?). On a donc procédé à une nouvelle freinectomie il y a 5 jours avec le Dr F.
Jusqu’a il y’a une semaine j’ai continué à tirer mon lait 2-3 fois/j, qui représentait 1/3 de sa nourriture. Jamais réussi à tirer plus, par manque de temps et à cause de la fatigue. Depuis une semaine, étant tombée malade (fièvre persistante depuis une semaine), et complètement épuisée j’ai très rarement tiré mon lait.
En résumé, je vis très mal le fait de ne pas allaiter mon fils, de ne pas pouvoir lui donner le meilleur. J’en culpabilise énormément.
Je dois dire par ailleurs que je déteste tirer le lait, c’est prenant, laborieux, au fond j’ai envie d’abandonner.
Les rares fois où bebe était sein a par contre été un bonheur.
Pensez-vous qu’il serait encore possible de remettre mon bebe au sein ? Auriez vous des conseils, peut être des expériences similaires ?
(Et si ce n’était plus possible, peut être chercherais-je ici à me soulager de ce sentiment pesant de culpabilité… )
Désolée pour ce pavé, je ne sais pas si ça se ressent mais je suis un peu à bout, l’allaitement étant loin d’être la seule problématique du quotidien…
En tout cas merci de m’avoir lu
Je me permets de créer cette discussion pour essayer d’y voir un peu plus clair dans ma situation. J’apprécierais grandement vos avis et réponses.
Mon bébé a 6 semaines. C’est mon premier, je n’ai aucune expérience avec les nourrissons et malheureusement pour moi j’étais très peu renseignée sur ô combien la mise en place de l’allaitement peut être difficile (bien que mon souhait a toujours été d’allaiter).
A la maternité j’ai eu beaucoup de mal à le mettre au sein : au début il acceptait plus facilement le sein me semblait-il, mais je ne me rendais pas compte si tout allait comme il fallait ou pas. Puis très vite à chaque mise au sein il s’arrêtait après quelques succions, s’endormait, et enfin s’agaçait de plus en plus.
Face aux pleurs incessants (que nous n’avions pas su interpréter à temps comme pleurs de faim, sinon j’aurais tout fait pour tirer de plus en plus de colostrum), la perte de poids +10%, la maternité m’a proposé un complément au dal que j’ai accepté.
De retour à la maison, j’ai continué à tirer mon lait, mais nous avons continué à le complémenter. Il y’a eu plusieurs tentatives de remise au sein, mais à chaque fois c’était une bataille. Il y a eu quand même 2-3 tétées efficaces, mais le démarrage était tjrs un peu difficile, et puis les fois suivantes rebelotte c’est la bataille, bebe s’agace, se débat, résumé et ça finit par un biberon.
Le lendemain de la sortie la SF qui m’a rendu visite à domicile lui détecte le frein de langue : « ils ont dû vous dire à la maternité qu’il a un frein de langue ? », « hein ?! C’est quoi ?! Non on ne nous a rien dit »…
Bref, au total 4 auxiliaires de puer, 1 pédiatre, 1 SF ont vu ce bébé, aucune n’a vu le problème. Par contre, la version que j’ai eu : le problème est la forme de vos tétons.
Attention, on est à la maternité parisienne labellisée « Ami des bébés » pour ne pas la nommer….
Nous avons rapidement eu rdv avec un Orl pour la freinectomie, mais cela n’a rien donné. Une ostéopathe et une conseillère en lactation que nous avions vu plus tard ont finalement vu que le frein restrictif était toujours là (pas assez coupé la 1re fois?). On a donc procédé à une nouvelle freinectomie il y a 5 jours avec le Dr F.
Jusqu’a il y’a une semaine j’ai continué à tirer mon lait 2-3 fois/j, qui représentait 1/3 de sa nourriture. Jamais réussi à tirer plus, par manque de temps et à cause de la fatigue. Depuis une semaine, étant tombée malade (fièvre persistante depuis une semaine), et complètement épuisée j’ai très rarement tiré mon lait.
En résumé, je vis très mal le fait de ne pas allaiter mon fils, de ne pas pouvoir lui donner le meilleur. J’en culpabilise énormément.
Je dois dire par ailleurs que je déteste tirer le lait, c’est prenant, laborieux, au fond j’ai envie d’abandonner.
Les rares fois où bebe était sein a par contre été un bonheur.
Pensez-vous qu’il serait encore possible de remettre mon bebe au sein ? Auriez vous des conseils, peut être des expériences similaires ?
(Et si ce n’était plus possible, peut être chercherais-je ici à me soulager de ce sentiment pesant de culpabilité… )
Désolée pour ce pavé, je ne sais pas si ça se ressent mais je suis un peu à bout, l’allaitement étant loin d’être la seule problématique du quotidien…
En tout cas merci de m’avoir lu
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