AlexandraPRZ
Colostrum
Bonjour à toutes,
Je passe beaucoup de temps à lire les différents messages de ce forum qui aide bien ! Mais je ressens le besoin de partager mon expérience et mon désespoir même s’il doit déjà y en avoir sur le même sujet dans le forum.
Après un accouchement difficile (24h de travail, 1h30 de poussée finale finalisée pas les ventouses car bébé coincé et mal positionné (tête de travers) dans mon bassin, déchirure de l’intérieur du vagin à l’anus... tout cela sans péridurale, les débuts de l’allaitement ne se sont pas passés correctement. Bébé (et maman) très fatigués donc prise au sein pas optimum dès la salle d’accouchement. Bébé à la lèvre inférieure très rentrée donc la prise du mamelon et de l’aréole ne se fait pas bien. Au bout de trois jours ma montée de lait arrive un peu mais au quatrième jour le staff de la mater me met un coup de pression car bébé a quasiment perdu 10% de son poids de naissance (bébé pas très gros à la naissance : 3,070kg). Bébé dort beaucoup, et lorsque je le nourri au sein pleur et hurle (au départ nous avions mis ça sur le compte de la fameuse java de la deuxième nuit) de faim. Mon bébé est affamé et je ne peux pas subvenir à ses besoins, mon mari est épuisé et moi aussi. Rien ne va.
je prends à ce moment la décision d’abandonner l’allaitement et c’est une déchirure pour moi. Bébé passe donc aux biberons le troisième soir car on me fait tester le tirage de mon lait et je n’ai que 8ml... Après une nuit de réflexion je décide de retenter quand même en faisant un mixte allaitement et biberon de LA pour être certaine que mon enfant ne meure pas de faim. A la mater on me dit qu’il faut de ce fait que je tire mon lait toutes les deux heures. Le problème c’est que je n’en ai pas la force. Je ne sais pas dormir la journée donc l’adage voulant que la maman dorme en même temps que son bébé ne fonctionne pas avec moi. J’ai des cumules de fatigue (ne serait ce que les quasi 48h sans sommeil de l’accouchement) tellement énorme que je suis submergée et dépassée. Ajoutons la chute des hormones à ce beau mélange et me voilà au bord du gouffre. Je suis donc très déçue de moi mais je fais avec. De retour à la maison la mise en place d’un « rythme » et la prise de marques de chacun se fait non sans mal. Je dors dans la chambre de bébé pour pouvoir lui proposer le sein des ses premiers signes de réveil comme en journée. Puisqu’il prend également des biberons il dort depuis quelques nuits 4 voir 5h d’affilé. Ce qui ne doit pas aider ma lactation mais en journée il se réveille toutes les 2/3 heures et est chaque fois mis au sein mais toujours complèté par des biberons. Je ne suis pas réellement soutenue dans mon choix d’allaiter par mon entourage qui n’est pas familier de l’allaitement et mon mari qui trouve que c’est trop de contraintes et trop compliqué par rapport aux biberons. Qui plus est comme malheureusement bébé à toujours faim après les tétées il n’y a que la tétée de la nuit qui ne nécessite pas de complément biberon. Donc j’ai eu droit hier soir à de nouveaux reproches de mon mari.
je suis en moyenne à 7 tétées par 24h et 2 sessions tire lait et jamais je n’ai assez de lait pour satisfaire mon Loulou.
Que pensez-vous de tout cela ?
j’ai eu plusieurs rdv avec une dame de la PMI et des sages-femmes de la mater pour l’allaitement mais j’ai l’impression que l’on me dit tout et son contraire sans réellement me guider. On me dit que l’on fait tout bien et qu’il n’y a pas de raison que cela ne finisse pas par se mettre en place mais j’avoue ne plus trop y croire. J’ai l’impression de nous épuiser pour pas grand chose. Je suis assez perdue. Y a t’il d’autre maman dans ma situation ?
Je passe beaucoup de temps à lire les différents messages de ce forum qui aide bien ! Mais je ressens le besoin de partager mon expérience et mon désespoir même s’il doit déjà y en avoir sur le même sujet dans le forum.
Après un accouchement difficile (24h de travail, 1h30 de poussée finale finalisée pas les ventouses car bébé coincé et mal positionné (tête de travers) dans mon bassin, déchirure de l’intérieur du vagin à l’anus... tout cela sans péridurale, les débuts de l’allaitement ne se sont pas passés correctement. Bébé (et maman) très fatigués donc prise au sein pas optimum dès la salle d’accouchement. Bébé à la lèvre inférieure très rentrée donc la prise du mamelon et de l’aréole ne se fait pas bien. Au bout de trois jours ma montée de lait arrive un peu mais au quatrième jour le staff de la mater me met un coup de pression car bébé a quasiment perdu 10% de son poids de naissance (bébé pas très gros à la naissance : 3,070kg). Bébé dort beaucoup, et lorsque je le nourri au sein pleur et hurle (au départ nous avions mis ça sur le compte de la fameuse java de la deuxième nuit) de faim. Mon bébé est affamé et je ne peux pas subvenir à ses besoins, mon mari est épuisé et moi aussi. Rien ne va.
je prends à ce moment la décision d’abandonner l’allaitement et c’est une déchirure pour moi. Bébé passe donc aux biberons le troisième soir car on me fait tester le tirage de mon lait et je n’ai que 8ml... Après une nuit de réflexion je décide de retenter quand même en faisant un mixte allaitement et biberon de LA pour être certaine que mon enfant ne meure pas de faim. A la mater on me dit qu’il faut de ce fait que je tire mon lait toutes les deux heures. Le problème c’est que je n’en ai pas la force. Je ne sais pas dormir la journée donc l’adage voulant que la maman dorme en même temps que son bébé ne fonctionne pas avec moi. J’ai des cumules de fatigue (ne serait ce que les quasi 48h sans sommeil de l’accouchement) tellement énorme que je suis submergée et dépassée. Ajoutons la chute des hormones à ce beau mélange et me voilà au bord du gouffre. Je suis donc très déçue de moi mais je fais avec. De retour à la maison la mise en place d’un « rythme » et la prise de marques de chacun se fait non sans mal. Je dors dans la chambre de bébé pour pouvoir lui proposer le sein des ses premiers signes de réveil comme en journée. Puisqu’il prend également des biberons il dort depuis quelques nuits 4 voir 5h d’affilé. Ce qui ne doit pas aider ma lactation mais en journée il se réveille toutes les 2/3 heures et est chaque fois mis au sein mais toujours complèté par des biberons. Je ne suis pas réellement soutenue dans mon choix d’allaiter par mon entourage qui n’est pas familier de l’allaitement et mon mari qui trouve que c’est trop de contraintes et trop compliqué par rapport aux biberons. Qui plus est comme malheureusement bébé à toujours faim après les tétées il n’y a que la tétée de la nuit qui ne nécessite pas de complément biberon. Donc j’ai eu droit hier soir à de nouveaux reproches de mon mari.
je suis en moyenne à 7 tétées par 24h et 2 sessions tire lait et jamais je n’ai assez de lait pour satisfaire mon Loulou.
Que pensez-vous de tout cela ?
j’ai eu plusieurs rdv avec une dame de la PMI et des sages-femmes de la mater pour l’allaitement mais j’ai l’impression que l’on me dit tout et son contraire sans réellement me guider. On me dit que l’on fait tout bien et qu’il n’y a pas de raison que cela ne finisse pas par se mettre en place mais j’avoue ne plus trop y croire. J’ai l’impression de nous épuiser pour pas grand chose. Je suis assez perdue. Y a t’il d’autre maman dans ma situation ?