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Allaitement contre indiqué suite au PFC

Andy42

Colostrum
Bonsoir,
L'émission "Le monde en face", diffusée sur France 5 le 26/04, montrait la dangerosité du fluor et du perfluorocarbone (Pfc) sur les bébés (en fin de reportage!). Des analyses auraient été effectuées, dans un village du nord de la Norvège, sur le taux de pfc sur des bébés allaités. Ces analyses montrent que plus un bébé est allaité longtemps, plus son taux pfc dans son corps est important. Le docteur prenait pour exemple une maman qui avait allaité très peu son bébé (quelques jours je crois) par rapport à une maman qui a allaité son bébé pendant un an, le taux de pfc du bébé allaité pendant 1 an était le double que celui qui avait été peu allaité. Donc on recommandait aux maman de ne pas allaiter plus de 6 mois !

Ce reportage m'a bouleversé car je suis une maman qui allaite toujours aujourd'hui, (mon petit bout a 22 mois !). Est-ce que je lui fais du "mal" en l'allaitant encore aujourd'hui ? Devrais-je arrêter l’allaitement ?:confused:

Cette émission montrait aussi la dangerosité du fluor. Je suis bien énervée car mon bébé a pris du zymaduo, qui contient du fluor alors que c'était prescrit par ma pédiatre ! Un docteur, qui témoignait à la fin, disait qu'on ne prescrit plus aujourd'hui de fluor pour les bébé ! Comment se fait il alors qu'on prescrive encore Zymaduo et pourquoi ce produit est-il encore commercialisé alors qu'il a été démontré que le fluor était mauvais pour les bébés et enfants ?!!!:mad:

Merci d'avance pour vos avis
 

CarameLLL

Animatrice LLL
Animatrice LLL
Bonsoir Andy,
Je lis que tu te poses des questions suite a la diffusion du reportage sur France qui parlait du fluor, des PFC et ou une étude comparant les taux sanguins d'enfants allaités non allaités étaient exposés.
Les recommandations sont en effet de ne plus donner de fluor en systématique aux bébés, mais chaque médecin a ses habitudes, convictions, et la pratique diffère parfois des recommandations. Peut être qu'avoir une discussion a ce sujet avec ta pédiatre te permettrait de comprendre sa motivation a prescrire du fluor aux bébés?

"Les enfants allaités sont nettement moins exposés au fluor que les enfants nourris avec une formule lactée commerciale : le taux lacté de fluor est très bas, il y a un mécanisme qui empêche le passage du fluor dans le lait.

Pour ce qui est des polluants fluorés (qu'en effet on trouve un peu partout), effectivement les enfants allaités sont davantage exposés que les enfants nourris avec une formule lactée commerciale à divers polluants (et ils sont moins exposés à d'autres polluants par ailleurs). Dans toutes les études que [j'ai] sur le sujet, les bénéfices de l'allaitement sont supérieurs aux risques liés au polluant (sauf exposition massive accidentelle). Et la mère peut modifier ses habitudes pour limiter le taux lacté de polluants. Et par rapport à la durée totale de la vie, l'exposition via l'allaitement est négligeable."
Si tu es intéressée pour lire ces textes je peux t'en envoyer par mail.
 

sandrine38

Colostrum
Bonjour

Pourriez vous m'envoyer les documents en question pour limiter les toxiques durant l'allaitement?

Je suis également bouleversée par ce reportage. Mon fils a 17 mois, je l'allaitais jusqu'à ce que je vois le reportage. j'essaye actuellement de le sevrer.

En effet il n' était jamais malade les 6 premiers mois (juin 2015) mais depuis il est en permanence malade (minimum une "vraie" maladie par mois, parfois plus, sans compter les ruhms et otites). A tel point que j'ai arrêté il y a quelques mois de travailler pour m'en occuper (avant il était en crêche ). Son père et moi nous n’étions jamais malade à son age. Il est plus petit que nous au même âge, il fait physiquement plus jeune que son age à coté des autres enfants du même age. il a cassé sa courbe puis repris, recassé ect ... il grandi en dent de cie.... A un moment mon médecin généraliste m'a parlé de voir un endocrinologue car il avait arrêté de grandir depuis plusieurs mois et il allait sortir des courbes (alors que moi et mon conjoint sommes grand et étions plus grand petit), puis il a pris 2 cm en 10 jours puis 2 cm dix jours après encore???? A tel point que ma pédiatre pense que le médecin s'est trompé mais nous l'avions mesuré deux fois a chaque fois, à l'époque, vu que ça posait problème. Bref, c ' était au moment de l'arrêt de la crèche. c'est peut-être l'explication (c'est aussi pour ça qu'on l'a arrêté)

Après pour les PFCs (PFOA et perfluorocaarbone) on cumule tous les risques
1/ J'ai 38 ans, c'est mon unique enfant, je pratique l'escalade, l'alpinisme ect... et il y a du PFC partout sur les cordes, vêtementss, sacs de couchage, tentes ect ... De plus on ne se lave pas les mains avant de manger en pleine montagne. J'ai du manger du PFC.
2/ De plus, mon conjoint brûlait par accident la poêle en teflon toutes les semaines au minimum car il est tjs pressé et ça va très vite avec les plaques à induction. on met les cartons a pizza dans le four pour les tenir au chaud ( qui aurait pu penser que ça posait problème?). On a des casseroles en téflon, ect ....
3/ Ensuite notre fils portait une veste déperlante (PFCs) de marque pour enfants qu'il a sucé tout l'hiver mais je n'imaginais pas de tel risque avec une veste!!! Dans le reportage, ils disaient qu'il faut avoir un problème pour sucer sa veste, mais tous les bébés font ça! il suçait aussi la mienne à l'épaule.

Maintenant mon fils a suffisamment grandit pour être dans les courbes mais je suis très inquiète des risques de cancers, d infertilité. Je ne sais toujours pas quel est le problème avec lui. J'aimerai pouvoir connaitre son taux de PFCs pour vérifier si c'est le problèmes mais je ne sais comment faire. Je peux juste arrêter l'allaitement dans le doute.

Si quelqu'un a des réponses, des solutions. Peut-on tester le niveau de PFCs dans un labo ?

Dans l'attente d'une réponse...


Sandrine



Bonsoir Andy,
Je lis que tu te poses des questions suite a la diffusion du reportage sur France qui parlait du fluor, des PFC et ou une étude comparant les taux sanguins d'enfants allaités non allaités étaient exposés.
Les recommandations sont en effet de ne plus donner de fluor en systématique aux bébés, mais chaque médecin a ses habitudes, convictions, et la pratique diffère parfois des recommandations. Peut être qu'avoir une discussion a ce sujet avec ta pédiatre te permettrait de comprendre sa motivation a prescrire du fluor aux bébés?

"Les enfants allaités sont nettement moins exposés au fluor que les enfants nourris avec une formule lactée commerciale : le taux lacté de fluor est très bas, il y a un mécanisme qui empêche le passage du fluor dans le lait.

Pour ce qui est des polluants fluorés (qu'en effet on trouve un peu partout), effectivement les enfants allaités sont davantage exposés que les enfants nourris avec une formule lactée commerciale à divers polluants (et ils sont moins exposés à d'autres polluants par ailleurs). Dans toutes les études que [j'ai] sur le sujet, les bénéfices de l'allaitement sont supérieurs aux risques liés au polluant (sauf exposition massive accidentelle). Et la mère peut modifier ses habitudes pour limiter le taux lacté de polluants. Et par rapport à la durée totale de la vie, l'exposition via l'allaitement est négligeable."
Si tu es intéressée pour lire ces textes je peux t'en envoyer par mail.
 

mamilie

Voie lactée
Bon me voilà un peu paniquée! Je n'ai pas vu ce reportage. De quoi est il réellement question?
CarameLLL, tu parles de modifier les habitudes des mamans, peux tu en dire plus? Quelles habitudes changer?

Je pars du principe que malheureusement maintenant, tout ce qu'on mange est en partie nocif en raison des diverses sources de pollution mais je pensais que l'allaitement restait une bonne chose malgré tout. Je ne me vois pas sevrer pour ces raisons mais je m'interroge tout de même.
 

CarameLLL

Animatrice LLL
Animatrice LLL
Ici des articles qui abordent le sujet "allaitement et pollution" :
http://www.lllfrance.org/1113-32-lait-maternel-et-pollution
http://www.lllfrance.org/vous-infor.../1184-da-33-lallaitement-quoi-de-plus-naturel
http://www.lllfrance.org/vous-infor...recommandations-academie-americaine-pediatrie


Voici des études sur le sujet (loooong texte!!)

Taux de perfluorés dans le lait de mères jordaniennes

Levels of perfluorinated compounds in human breast milk in Jordan : the
impact of sociodemographic characteristics. Al-Sheyab NA et al. Environ
Sci Pollut Res Int 2015 ; 22(16) : 12415-23. Mots-clés : lait humain,
perfluorés, facteurs corrélés, Jordanie.

Il existe peu de données sur le taux de perfluorés dans le lait humain
des femmes vivant dans les pays du Moyen Orient, incluant la Jordanie.
Le but de cette étude était d’évaluer le taux lacté des
perfluoroalkyles, et en particulier celui du perfluorooctane (PFO) et de
l’acide perfluorooctanoïque (APFO) chez des mères jordaniennes, ainsi
que les facteurs corrélés à ces taux (incluant l’utilisation
d’ustensiles de cuisine au Téflon). On a également recherché ces taux
dans le lait de vache frais produit localement.

79 échantillons de lait ont été collectés auprès de mères, ainsi que 25
échantillons de lait de vache produit dans la même zone de Jordanie. Les
perfluoroalkyles ont été extraits par acétone, puis purifiés, avant
d’être séparés et quantifiés par chromatographie en phase liquide
couplée à une spectrométrie de masse. La limite de détection était de 10
ng/l pour le PFO combiné à l’APFO. Les taux constatés allaient de non
détectable à 178 ng/l pour le PFO, et de 24 à 1120 ng/l pour l’APFO dans
le lait humain. Dans le lait de vache, ces taux allaient respectivement
de non détectable à 178 ng/l et 10 à 160 ng/l. Les taux lactés de PFO et
d’APFO étaient plus élevés chez les femmes plus âgées. Le taux d’APFO
était plus élevé chez les multipares et les femmes qui avaient les
enfants les plus jeunes. Il était 2 fois plus élevé chez les femmes qui
utilisaient de vieux ustensiles de cuisine au Téflon que chez celles qui
utilisaient des ustensiles neufs.

Le taux lacté des perfluorés était plus bas chez ces mères jordaniennes
que ceux retrouvés dans une étude récente menée en Italie. Il existait
toutefois d’importantes disparités entre les femmes. L’utilisation de
vieux ustensiles de cuisine au Téflon augmentait significativement le
taux lacté d’APFO.







Taux d’acides perfluoroalkylés dans le sang maternel, le sang du cordon,
le lait maternel et le sang infantile

Perfluoroalkyl acid (PFAA) levels and profile in breast milk, maternal
and cord serum of French women and their newborns. Cariou R et al.
Environ Int 2015 ; 84 : 71-81. Mots-clés : perfluoroalkyles, sang
maternel, sang infantile, sang du cordon, lait maternel.

Les acides perfluoroalkylés (PFAAs) peuvent induire des problèmes de
santé, en particulier suite à l’exposition du fœtus pendant la
grossesse, ou du nourrisson pendant l’allaitement.

Les auteurs ont évalué le niveau d’exposition à 18 congénères de PFAAs
via la détermination de leur taux dans le sang maternel, le sang du
cordon, le sang de l’enfant et le lait maternel, et ce chez 100 dyades
mère-enfant vivant en France, entre 2010 et 2013. Dans le sang maternel
et le sang du cordon, le taux cumulé des 7 congénères les plus souvent
présents étaient respectivement d’en moyenne 5,7 µg/l et 2,83 µg/l. Le
perfluorooctane sulfonate, l’acide perfluorooctanoïque et le
perfluorohexane sulfonate représentaient à eux seuls environ 90 % du
total des perfluorés, ce qui est similaire aux constatations d’autres
études menées en Europe. Le taux lacté de ces molécules était 20 à 150
fois plus bas que le taux sérique maternel. Les relations entre ces deux
taux n’étaient pas significatives. Globalement, le transfert vertical de
ces polluants semblait fonction des propriétés physico-chimiques de
chaque molécules (longueur de la chaîne alkylée, nature du groupement
polaire).

Le fœtus et le jeune enfants sont exposés aux PFAAs pendant la grossesse
et l’allaitement.




Allaitement et perfluorés

Breastfeeding as an exposure pathway for perfluorinated alkylates.
Mogensen UB et al. Environ Sci Technol 2015 ; 49(17) : 10466-73.
Mots-clés : lait humain, perfluorés.

Les acides carboxyliques perfluorés (ACPF) sont largement utilisés, et
l’espèce humaine est donc exposée à ces polluants partout dans le monde.
Les ACPFs sont retrouvés dans le lait, et la durée de l’allaitement est
corrélée au taux sérique des ACPFs dans le sang de l’enfant. Afin de
déterminer l’impact du mode d’exposition via l’allaitement, les auteurs
ont recherché le taux de 5 ACPFs chez des habitants des îles Féroé à la
naissance, puis à 11, 18 et 60 mois. Les mères ont répondu à des
questionnaires sur l’alimentation de l’enfant, et diverses variables
confondantes ont été prises en compte. L’allaitement exclusif était
corrélé à une augmentation de la plupart de ces ACPFs de jusqu’à 30 %
par mois. Cette augmentation était moins importante en cas d’allaitement
partiel. En revanche, le taux sérique infantile de perfluorooctane
sulfonate n’était pas influencé par l’allaitement. Après le sevrage de
l’enfant, le taux sérique de tous ces polluants baissait.

Cette étude confirme que le lait maternel est une source importante
d’exposition aux acides carboxyliques perfluorés chez les jeunes enfants.






Taux sérique des polyfluorés et des perfluorés chez des fem-mes enceintes

Changes in serum concentrations of maternal poly- and perfluroalkyls
substances over the course of pregnancy and predictors of exposure in a
multiethnic cohort of Cincinnati, Ohio pregnant women during 2003-2006.
Kato K et al./ Environ Sci Technol 2014 ; 48(16) : 9600-8. Mots-clés :
perfluorés, polyfluorés, taux sérique, grossesse, fac-teurs corrélés,
États-Unis.

Il existe peu de données sur l’exposition aux polyfluorés et aux
perfluorés pendant la grossesse aux États-Unis. L’objectif de cette
étude était d’en savoir davantage sur le sujet.

Cette étude a été menée entre 2003 et 2006 auprès d’une cohorte
multiethnique de femmes enceintes vivant dans l’Ohio (États-Unis). Des
échantillons de sang ont été recueillis chez la mère à environ 16
semaines de grossesse (n = 181) et au moment de l’accouchement (n = 78),
ainsi que des échantillons de sang du cordon (n = 202). On y a recherché
les taux de perfluorooctane sulfonate (PFOS), de perfluorooctanoate
(PFOA), et de 6 autres dérivés per-fluorés. Les femmes ont également
répondu à un questionnaire pour recueil de données démographiques,
socioéco-nomiques, périnatales, et sur leur mode de vie. Les taux de ces
dérivés dans le sang maternel et le sang du cordon étaient fortement
corrélés. Le taux sérique maternel de PFOS et de PFOA était
significativement plus bas au mo-ment de l’accouchement qu’à 16 semaines
de grossesse, mais il était significativement plus élevé que dans le
sang du cordon. Le taux de ces polluants était significativement plus
bas chez les multipares, celles qui avaient déjà al-laité, qui étaient
d’origine africaine, et chez les femmes les plus défavorisées.

Ces résultats suggèrent un transfert placentaire des dérivés perfluorés
et polyfluorés de la mère à l’enfant pendant la grossesse et l’allaitement.





Excrétion lactée des alkyles perfluorés

Breastfeeding : a potential excretion route for mothers and implications
for infant exposure to perfluoroalkyl acids. Mondal D et al. Environ
Health Perspect 2014 ; 122(2) : 187-92. Mots-clés : lait humain, alkyles
perfluorés, exposition infantile.

Des études ont constaté la présence d’alkyles perfluorés dans le lait
humain, mais il existe peu de données sur leur transfert à l’enfant
allaité. Or, la détermination du taux de transfert de ces polluants de
la mère à l’enfant via l’allaitement est nécessaire pour évaluer le
degré d’exposition des mères et des enfants. Le but de cette étude
anglaise était de rechercher les relations entre les pratiques
d’allaitement et le taux sérique d’acide perfluorooctanoïque (PFOA), de
perfluorooctane sulfonate (PFOS), d’acide perfluorononanoïque (PFNA) et
de perfluorohexane sulfonate (PFHxS). Dans un sous-groupe, on a
également recherché le taux sérique de ces composés chez les enfants qui
avaient été allaités.

633 femmes ont été incluses. Elles avaient en moyenne 28 ans. 60%
d’entre elles avaient allaité, pendant 1 à 35 mois (3,5 mois en
moyenne). Elles avaient un enfant de < 3,5 ans (2,5 ans en moyenne).
Elles ont répondu à un questionnaire détaillé, et ont fourni des
échantillons de sang. Des prélèvements sanguins ont également été
pratiqués chez 49 (8%) des enfants. Les femmes qui avaient allaité
étaient plus âgées et semblaient avoir un niveau socioéconomique et
culturel plus élevé. Pour chaque mois supplémentaire d’allaitement, le
taux sérique maternel de PFOA baissait de 3%, celui de PFOS baissait de
3%, celui de PFNA de 2%, et celui de PFHxS de 1%. Chez les enfants, le
taux sérique de PFOA et de PFOS était plus élevé de respectivement 6 et
4% pour chaque mois supplémentaire d’allaitement. L’impact de ces
variations était également fonction du niveau maternel d’exposition à
ces polluants pendant l’allaitement, ce niveau étant globalement
relativement élevé par rapport à ce qui a été constaté dans d’autres
études, même s’il est en baisse depuis 2005.

L’allaitement représente le moyen normal d’alimentation du petit humain,
mais il constitue également une route d’excrétion des polluants
perfluorés de la mère vers l’enfant, en particulier s’il est allaité
pendant > 6 mois. Le principal biais de cette étude est le petit nombre
d’enfants chez qui le taux sérique de ces polluants a été mesuré, et le
fait que seulement 8 enfants avaient été allaités pendant > 12 mois.
L’eau utilisé pour préparer les biberons des enfants non allaités peut
être contaminée par des alkyles perfluorés, ce qui peut biaisé les
résultats. Toutefois, le niveau d’exposition aux alkyles perfluorés des
enfants allaités reste faible, et n’empêche pas le lait maternel de
rester le meilleur choix.
 

Andy42

Colostrum
Merci à toutes pour vos retour, et merci Caramelll pour tous ces articles.
Je vais continuer l'allaitement car mon bébé y est très attaché (et moi aussi!). J'essaie de manger bio le plus possible, et je vais limiter les expositions aux polluants en supprimant mes poêles en Teflon, et mes colorations chimiques que je ferai uniquement bio dorénavant !
Mais aujourd'hui, ce n'est plus vraiment un allaitement serein car je transmets à mon bébé ces polluants perfluorés. J'espère que je ne prends pas la mauvaise décision en continuant d'allaiter, qu'il n'en subira pas les conséquences plus tard à cause de moi. Je m'en voudrais à vie !
 

CarameLLL

Animatrice LLL
Animatrice LLL
Si on fait le rapport bénéfices risques de l'allaitement il est largement en faveur de l'allaitement :) D'autant que l'allaitement c'est bien plus que du lait!
Bel allaitement a vous, qu'il soit le plus serein possible!!
 

cerise

Modératrice
Adhérent(e) LLLF
Combien de polluants ingèrent les vaches qui fournissent le lait destiné à fabriquer le LA ? Ce ne sont probablement pas les mêmes polluants, mais il y en a un paquet aussi. Alors je doute franchement que le LA contiennent moins de polluants divers et variés que le LM.
 

Nat08

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Si on devait faire attention à tout, on ne ferait plus rien malheureusement...
 

cagouille

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
tout à fait cerise!
moi j'ai été très choquée par la fin du reportage, car en effet on n'y expliquait pas que certes, le lait maternel contient des polluants, mais le lait artificiel aussi et que en effet les vaches qui fournissent le lait pour les préparations industrielles sont elles aussi polluées! et surtout, le bénéfice de l'allaitement reste supérieur même avec ce facteur "pollution", les études le démontrent!
bref....
sinon pour les poêles et casseroles, moi je suis passée à l'inox et à l'acier. les poêles en acier c’est vraiment top (mais c'est lourd)
 

Stella11

Montée de lait
J'aimerais apporter un peu d'apaisement à ce topique très anxiogène, car si je suis novice en allaitement, ce genre de sujet, c'est mon travail.
Alors voilà, j'ai vu ce reportage par hasard (et j'envisage de jeter mes tefal).
Comme tous les reportages de ce genre il vise à une expliquer les tenants et aboutissants d'une situation que nous considérons normale (ça marche avec les produits perfluorés, l'eau du robinet mais aussi l'eau en bouteille, la viande, les produits laitiers, les commerces de bouche, les pesticides, les énergies vertes...) et dont nous ignorons les risques.
Alors bien sûr nous pouvons avoir une attitude eco citoyenne, responsable... C'est mieux pour la planète, c'est du bon sens et le plus souvent c'est pas si difficile.
Par contre, c'est complètement utopique de penser que nous pourrons préserver nos enfants des polluants. Ils sont partout. Dans l'air, dans l'eau, dans l'alimentation, dans les textiles...
Et quoi qu'il arrive, l'allaitement préserve votre enfant de bcp de choses, lui apporte un aliment adapté et lui évite tous les risques liés à l'alimentation artificielle et au biberons. Le bisphénol... vous vous souvenez? Je n'épilogue pas. Aujourd'hui, lorsqu'on sait qu'une partie des laits maternisé sont fabriqués à partir de lait en poudre en provenance de chine, pensez vous vraiment qu'il y a moins de polluants dedans que dans votre lait?
Donc, si vous voulez jeter vos poêles tefal, faites le, mais relativisez les choses. La balance bénéfices risques penchera tjrs en faveur de l'allaitement donc no stress à ce sujet. Bonne nuit les filles...
 
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