Bonsoir à toutes!
bon, merci le décalage horaire, il est minuit, la puce dort profondément et moi j'ai les yeux grand ouverts... du coup je me dis que je vais partager un peu de l'expérience de la maternité en Colombie (je vais essayer de pas trop faire un roman mais c'est pas gagné!!)
bon, comme je l'ai peut-être déjà dit, ce qui m'a le plus étonnée c'est le sentiment que le bébé est accueilli par toute la communauté et pas seulement par sa famille proche. Ça a commencé dans l'avion quand je me suis excusée parce qu'elle allait peut-être faire du bruit et que la dame d'à côté m'a dit "il ne faut pas s'excuser!! on vous soutient!" et que le gars d'à côté a fait de son mieux pour qu'on soit confortables, quitte à se prendre la tête avec l'hôtesse de l'air qui avait une mauvaise journée. Rassurant de sentir que bébé a le droit d'exister (en contraste avec le retour en France où une dame m'a félicitée parce que "on entend pas votre bébé, bravo!!" comme si le silence était précieux, enfin, j'étais sensible et je l'ai mal pris même si elle l'a dit avec le sourire).
Dans ma famille et avec les autres gens avec qui j'ai échangé j'ai eu le sentiment que c'était normal que bébé bouscule les habitudes et qu'il soit le centre d'attention et des soins, sans trop s'immiscer dans la vie privée des parents : on ne m'a pas demandé une seule fois comment se passaient les nuits, si elle les faisait, si elle s'endormait au sein...
Il y a pas cette notion que la femme et le couple doivent retrouver un rythme tout de suite, en fait, il y a tellement moins de prise de tête!! pour les faire manger, pour les faire dormir,on fait comme on peut chaque jour et j'ai vraiment apprécié cette adaptation mutuelle ente notre fille et nous : on suit son rythme à elle tout en suivant aussi notre rythme à nous (pendant les sorties par exemple). Des fois je posais des questions sur les habitudes et ma mère me disait "mais ça va venir!! elle ne va pas être nourrisson toute sa vie!!"
Je me rends compte qu'avant ce voyage, j'avais l'impression que chaque choix était définitif : allaitement ou biberon? cododo ou pas? DME ou purée? motricité libre ou contrôlée? comme si à chaque pas que je fais en tant que mère j'étais déjà en train de traumatiser mon enfant. Je suis bien contente de me poser des questions quand même, mais pendant trois semaines j'ai vraiment fait confiance à mon enfant, parce que l'entourage m'aidait à le faire au lieu de me faire douter de tout ce que je faisais...
Et l'allaitement, ça change de voir à quel point c'est normal de le faire! pas de remarques, c'est vraiment libérateur, en plus c'était la semaine de l'allaitement et plein de pub pro allaitement de partout, des reportages dans les news et tout, ma cousine dont la faille a 3 mois m'a expliqué que le médecin et les infirmières de la maternité donnent toute l'information pour bien mener son allaitement et on ne dit pas que ce n'est pas possible d'allaiter son enfant sauf dans les cas vraiment graves (elle par exemple, a eu sa fille par césarienne et a été en soins intensifs pendant une semaine et elle allaite quand même).
par contre les femmes qui travaillent n'allaitent plus et il n'y a pas beaucoup d'informations sur comment tirer son lait, dommage de ce côté là...
bon, j'ai fait un roman mais je voulais partager avec vous mon expérience!! merci de m'avoir lue
bon, merci le décalage horaire, il est minuit, la puce dort profondément et moi j'ai les yeux grand ouverts... du coup je me dis que je vais partager un peu de l'expérience de la maternité en Colombie (je vais essayer de pas trop faire un roman mais c'est pas gagné!!)
bon, comme je l'ai peut-être déjà dit, ce qui m'a le plus étonnée c'est le sentiment que le bébé est accueilli par toute la communauté et pas seulement par sa famille proche. Ça a commencé dans l'avion quand je me suis excusée parce qu'elle allait peut-être faire du bruit et que la dame d'à côté m'a dit "il ne faut pas s'excuser!! on vous soutient!" et que le gars d'à côté a fait de son mieux pour qu'on soit confortables, quitte à se prendre la tête avec l'hôtesse de l'air qui avait une mauvaise journée. Rassurant de sentir que bébé a le droit d'exister (en contraste avec le retour en France où une dame m'a félicitée parce que "on entend pas votre bébé, bravo!!" comme si le silence était précieux, enfin, j'étais sensible et je l'ai mal pris même si elle l'a dit avec le sourire).
Dans ma famille et avec les autres gens avec qui j'ai échangé j'ai eu le sentiment que c'était normal que bébé bouscule les habitudes et qu'il soit le centre d'attention et des soins, sans trop s'immiscer dans la vie privée des parents : on ne m'a pas demandé une seule fois comment se passaient les nuits, si elle les faisait, si elle s'endormait au sein...
Il y a pas cette notion que la femme et le couple doivent retrouver un rythme tout de suite, en fait, il y a tellement moins de prise de tête!! pour les faire manger, pour les faire dormir,on fait comme on peut chaque jour et j'ai vraiment apprécié cette adaptation mutuelle ente notre fille et nous : on suit son rythme à elle tout en suivant aussi notre rythme à nous (pendant les sorties par exemple). Des fois je posais des questions sur les habitudes et ma mère me disait "mais ça va venir!! elle ne va pas être nourrisson toute sa vie!!"
Je me rends compte qu'avant ce voyage, j'avais l'impression que chaque choix était définitif : allaitement ou biberon? cododo ou pas? DME ou purée? motricité libre ou contrôlée? comme si à chaque pas que je fais en tant que mère j'étais déjà en train de traumatiser mon enfant. Je suis bien contente de me poser des questions quand même, mais pendant trois semaines j'ai vraiment fait confiance à mon enfant, parce que l'entourage m'aidait à le faire au lieu de me faire douter de tout ce que je faisais...
Et l'allaitement, ça change de voir à quel point c'est normal de le faire! pas de remarques, c'est vraiment libérateur, en plus c'était la semaine de l'allaitement et plein de pub pro allaitement de partout, des reportages dans les news et tout, ma cousine dont la faille a 3 mois m'a expliqué que le médecin et les infirmières de la maternité donnent toute l'information pour bien mener son allaitement et on ne dit pas que ce n'est pas possible d'allaiter son enfant sauf dans les cas vraiment graves (elle par exemple, a eu sa fille par césarienne et a été en soins intensifs pendant une semaine et elle allaite quand même).
par contre les femmes qui travaillent n'allaitent plus et il n'y a pas beaucoup d'informations sur comment tirer son lait, dommage de ce côté là...
bon, j'ai fait un roman mais je voulais partager avec vous mon expérience!! merci de m'avoir lue