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Vos accouchements

bloom

Lactarium
hahahaha c est clair..! moi j avais prévu un AAD et je m inquiétais du bruit pour les voisins et du sang partout dans la maison et ma belle mère qui me dit "mais non tu te fais des idées " ... pfff nan mais sérieux?!!! on peut oublier (ou nier) les choses à ce point la :eek: ???
 

aurellly

Hyperlactation
j' ai accouché 4 fois à la maison et je n'en ai pas "mis partout"
quand j'étais posée à un endroit, il y avait des alaises et serviettes de bain, sinon, j'étais dans la douche ou la baignoire

instant glamour...pour mon 1°, j'avais fait la grosse commission dans la douche et mon mari n'a pas voulu ramasser et a donc bouché l'évacuation de la salle de bain en essayant de faire partir tout ça avec la douche:rolleyes:
ça fait partie des choses(vomis, glaires, eaux, selles...) qu'il faut avoir à l'esprit quand on envisage l'AAD et qui se discute avec la sage femme et surtout son conjoint ,
on y pense pas forcement et ce n'est dans aucun livre qui parle d'accouchement physio/à domicile....:oops:

et aussi que fait-on de placenta/membranes?...

Pour les cris, ça dépend tellement des femmes et de l'accouchement, que c'est impossible de savoir avant si on va crier ou râler. ca peut aussi se passer en journée quand les gens son au boulot.

j'ai posté plusieurs fois ici pour raconter mes naissances et aussi certains points de vue sur l'AAD. je vous laisse chercher:D édit : page 6, 11, 12
 
Dernière édition:

Sekhmet

Modératrice
Adhérent(e) LLLF
j' ai accouché 4 fois à la maison et je n'en ai pas "mis partout"
quand j'étais posée à un endroit, il y avait des alaises et serviettes de bain, sinon, j'étais dans la douche ou la baignoire

Oui, j'ai pas une salle de bain de taille décente ici (mini douche, salle de bain couloir)... un peu compliqué si je dois ruiner le parquet ciré ! :lol:
Et après avoir fait un accouchement en hôpital je sais très bien à quel genre de choses m'attendre (entre selles mode diarrhée et vomissements), et je sais pas si mon homme aurait le courage de nettoyer derrière... :lol:
 

cerise

Modératrice
Adhérent(e) LLLF
11 décembre, vers 6h du matin. Une première contraction un peu douloureuse... Je me méfie, j'ai eu un faux travail près de 2 semaines auparavant. J'attends. Les contractions se succèdent assez espacées et peu régulières, 30 min à 1h...
Et puis il y a un autre sujet de préoccupation qui vient se greffer, l'aîné vomit 2 fois sur la moquette, probablement une gastro... Je me dis que c'est vraiment pas le moment, mais il faut bien faire avec... Je demande au papa de rester à la maison aujourd'hui, ça fait deux bonnes raisons...
En fin de matinée j'amène la deuxième à la musique. Je préviens que l'aîné sera absent à son cours de l'après-midi car il est malade. On me pose des questions sur le bébé, alors je dis que je pense que ça ne tardera pas car j'ai quelques contractions... J'en ai encore une pendant que j'attends pendant le cours.
Après, retour à la maison. On mange et puis l'aîné, un peu plus en forme, regarde un dessin animé, je regarde avec lui. Le rythme est toujours peu régulier mais la fréquence augmente tout doucement. En fin d'après-midi c'est toutes les 5 à 10 minutes environ. L'intensité aussi augmente doucement.
On prépare la garde des aînés... Pas facile, la personne qu'on avait prévue pour venir en pleine nuit, a un empêchement ce soir... Plan B, on peut les amener chez les parents d'un copain d'école, ça les arrangeait pas trop ce soir mais c'est possible quand même... Le mieux est de les amener entre le repas du soir et le coucher.
Moi pendant qu'on organise tout ça, je suis allée sous la douche puis dans la baignoire. C'est de plus en plus intense, toujours 5 à 10 minutes mais j'ai du mal à suivre le rythme, ça semble se rapprocher... Ma maman m'appelle au sujet des cadeaux de Noël mais ne se doute de rien. Vers 20h, mon mari va amener les enfants chez les amis. Je reste dans ma baignoire dont je finis par sortir car je n'y suis plus bien, je suis mieux debout. Je m'impatiente, j'appelle mon mari qui est encore chez les amis mais s'apprête à revenir après avoir couché les enfants.
Il revient ; on pensait qu'on partirait peut-être dans la nuit mais dès qu'il arrive je dis que je veux partir maintenant. Sur le chemin je reçois un sms de mon père qui me demande si je ne vois toujours rien venir... Je reste évasive dans ma réponse.
On arrive vers 21h. Mon homme me dépose et repart garer la voiture. Je fais les démarches d'entrée en m'interrompant de temps en temps pour gérer une contraction.
On m'installe pour un monitoring et un examen. Je suis ouverte à 3. On se dit que ça sera pour demain matin, le jour du terme...
Le monitoring m'énerve car le capteur se déplace et perds le coeur et se met à sonner de temps en temps, j'essaie de le repositionner mais pas facile en gérant les contractions.
Finalement on s'installe enfin en salle de naissance.
Au bout d'un moment, les sages-femmes viennent et me disent qu'il y a deux choses qui posent problème sur mon projet de naissance et pour lesquelles l'obstétricienne de garde n'est pas d'accord : le fait que je ne veuille pas de voie fermée ni de monitoring en continu. Je m'étais préparée à ce que ça pose problème et je négocie. Mais elle m'expliquent qu'elles sont sous la responsabilité de l'obstétricienne de garde et qu'elles ne peuvent pas prendre une décision allant à l'encontre de ce qu'elle dit. Elles la font venir. Celle-ci est très désagréable et m'impose son point de vue avec des arguments tels que "vous risquez de mettre au monde un bébé mort-né, c'est ça que vous voulez ?" Cette remarque est tellement mesquine et absurde que ça me fait rire (ce qui l'énerve). J'explique également mon point de vue (en quoi ces actes me gènent), les sages-femmes essaient de trouver des compromis que j'accepte d'essayer : elles proposent d'essayer de trouver des capteurs sans fil pour le monito, et que celui-ci ne sonne que dans leur salle et pas près de moi ; pour la voie fermée elle vont chercher l'anesthésiste qui a l'habitude de faire des piqures, pour qu'il pose à un endroit où ça sera le moins gênant possible.
Pendant tout ce temps, je continue à gérer les contractions, qui sont maintenant bien bien fortes et régulières, comme je peux : avec mon foulard je me fais une sorte de suspension, d'abord en le passant derrière le dos de mon mari et en lui demandant de me retenir. Mais, même quand il essaie d'être le plus immobile possible, il ne l'est pas complètement et ça ne va pas tout à fait. J'essaie de temps en temps en me tenant au bout du lit mais ça ne va pas non plus. De plus, les genoux sur le sol, c'est désagréable. Je finis par monter sur le lit et passer mon foulard dans les poignées au bout, et me retenir comme ça à chaque contraction, et là c'est mieux.
L'anesthésiste arrive et me pose la voie fermée, là où ma sage-femme m'avait conseillé en disant que c'était le moins désagréable. Mais, dès que c'est posé ça ne va plus du tout, ça me pique, je crie que je veux qu'on me l'enlève. Les sages-femmes sont embêtées, elles voient que je supporte moins bien les contractions, elles retournent chercher l'obstétricienne qui est toujours aussi inflexible et désagréable : "On a été gentils on a posé la voie là où vous vouliez". Mon homme lui crie dessus et lui balance ses 4 vérités : "Vous vous fichez de nous ? Ce qu'elle voulait c'est ne pas en avoir !", il lui reproche également sa remarque au sujet du bébé mort-né. À chaque fois que l'obstétricienne dit un truc ça m'énerve et quand une contraction arrive là-dessus je crie très fort pour me libérer de la tension, j'ai envie qu'elle se barre. Au bout d'un moment la discussion passe sur le monitoring qu'ils essaient de m'installer mais n'arrivent pas à bien positionner (et puis ce ne sont pas des capteurs sans fil...), l'obstétricienne dit aussi que ça fait presque 3h qu'on ne m'a pas examinée et qu'elle est très très patiente d'avoir attendu si longtemps mais que maintenant il faudrait me réexaminer (je crois qu'ensuite elle est sortie, je sais plus bien).
À ce moment une contraction où l'envie de pousser (déjà présente depuis pas mal de contractions) est très très forte, je pousse très fort pour me soulager, et la poche des eaux explose...
Pour mes deux premiers, ça c'est passé juste avant l'expulsion... Mais là je pensais en être à 5 ou 6 donc je suis surprise... Et juste après une sensation qui ne laisse plus aucun doute... Je hurle : "Ah ça fait mal, ça fait mal !!"
La sage-femme : "Euh, c'est la contraction qui fait mal, là ?"
Moi : "C'est le cercle de feu ! Elle arrive !"
La sage-femme : "??!!? Ah oui !"
Branle-bas de combat, les sages-femmes préparent ce qu'il faut pour accueillir ma puce, m'encouragent à chaque poussée. À chaque fois ça brûûle horriblement.
Moi : "Je sais pas comment faaaiire !"
La sage-femme : "Mais si, vous l'avez déjà fait, elle est à moitié sortie !" (Après, je lui ai expliqué que ce que je ne savais pas, c'est comment faire pour avoir moins mal...)
La tête est sortie, il reste à passer les épaules et j'ai envie de flancher, ou d'attendre... Les sages-femmes m'encouragent, il ne faut pas attendre, il faut finir sinon elle est coincée... Alors je pousse un dernier coup (aïeeeuuhh) et la voilà.
Toute émue je la prends dans mes bras en l'attrapant sur le côté, la sage-femme me dit de la refaire passer entre mes jambes parce que sinon ça va coincer avec le cordon. Je comprends pas tout de suite ce qu'elle me dit mais une fois que je comprends je refais passer la petite du bon côté et je m'allonge en la prenant sur moi.
Il est 23h36, ma petite pressée n'aura finalement pas attendu le 12 !
Elle cherche vite à ramper vers le sein, je la laisse faire un moment ; le placenta sort rapidement. Mais ensuite je saigne, du coup j'aide la petite à se mettre au sein et elle commence à téter. Ça ne suffit pas alors on me met finalement un peu d'ocytocine (la fameuse "délivrance dirigée" dont je ne voulais que si nécessaire... Bon, là, c'est justifié du coup.) Ça saigne toujours, massage de l'utérus (pas agréable !!), de nouveau un peu d'ocyto... Massages de l'utérus encore... Ça finit par aller mieux.
La petite tète environ 1h jusqu'à ce que j'essaie de la changer de sein... Mais là elle s'endort.
Au bout d'un moment on passe aux soins, enfin on la pèse et on l'habille, c'est le papa qui s'en occupe, puis il la garde contre lui. Il s'assoupit dans le fauteuil avec elle dans les bras, et j'en profite pour faire la première photo, ils sont tellement beaux !
 

Sekhmet

Modératrice
Adhérent(e) LLLF
Beau récit et bravo ! :)
Et reloud l'obstétricienne de garde... pourtant tu en avais discuté avec eux avant non ?
Bravo à Citron qui l'a maintenue à l'écart et l'a engueulée pendant que tu gérais les contractions (ça fait un peu "je prends l'aggro du boss, vas-y envoie les attaques" avec les SF qui sont les "heal" :lol: ). Il est au top ! :)
 

cerise

Modératrice
Adhérent(e) LLLF
Et reloud l'obstétricienne de garde... pourtant tu en avais discuté avec eux avant non ?
Non... :oops: J'avais discuté avec d'autres maternités et ça le faisait pas, du coup avec eux j'avais fait la politique de l'autruche en me disant que je verrai le jour j (car ça dépend beaucoup des équipes ; en parler avant c'est un "non" à coup sûr...).
 

cerise

Modératrice
Adhérent(e) LLLF
Et Citron n'a pas pu la prendre à part en fait, ils s'engueulaient de part et d'autre de moi :lol: Mais sentir son soutien était précieux <3 (et Groseille a été une championne d'arriver vite pour que je n'aie pas à supporter ça trop longtemps<3)
 

Badabouprincess

Lactarium
11 décembre, vers 6h du matin. Une première contraction un peu douloureuse... Je me méfie, j'ai eu un faux travail près de 2 semaines auparavant. J'attends. Les contractions se succèdent assez espacées et peu régulières, 30 min à 1h...
Et puis il y a un autre sujet de préoccupation qui vient se greffer, l'aîné vomit 2 fois sur la moquette, probablement une gastro... Je me dis que c'est vraiment pas le moment, mais il faut bien faire avec... Je demande au papa de rester à la maison aujourd'hui, ça fait deux bonnes raisons...
En fin de matinée j'amène la deuxième à la musique. Je préviens que l'aîné sera absent à son cours de l'après-midi car il est malade. On me pose des questions sur le bébé, alors je dis que je pense que ça ne tardera pas car j'ai quelques contractions... J'en ai encore une pendant que j'attends pendant le cours.
Après, retour à la maison. On mange et puis l'aîné, un peu plus en forme, regarde un dessin animé, je regarde avec lui. Le rythme est toujours peu régulier mais la fréquence augmente tout doucement. En fin d'après-midi c'est toutes les 5 à 10 minutes environ. L'intensité aussi augmente doucement.
On prépare la garde des aînés... Pas facile, la personne qu'on avait prévue pour venir en pleine nuit, a un empêchement ce soir... Plan B, on peut les amener chez les parents d'un copain d'école, ça les arrangeait pas trop ce soir mais c'est possible quand même... Le mieux est de les amener entre le repas du soir et le coucher.
Moi pendant qu'on organise tout ça, je suis allée sous la douche puis dans la baignoire. C'est de plus en plus intense, toujours 5 à 10 minutes mais j'ai du mal à suivre le rythme, ça semble se rapprocher... Ma maman m'appelle au sujet des cadeaux de Noël mais ne se doute de rien. Vers 20h, mon mari va amener les enfants chez les amis. Je reste dans ma baignoire dont je finis par sortir car je n'y suis plus bien, je suis mieux debout. Je m'impatiente, j'appelle mon mari qui est encore chez les amis mais s'apprête à revenir après avoir couché les enfants.
Il revient ; on pensait qu'on partirait peut-être dans la nuit mais dès qu'il arrive je dis que je veux partir maintenant. Sur le chemin je reçois un sms de mon père qui me demande si je ne vois toujours rien venir... Je reste évasive dans ma réponse.
On arrive vers 21h. Mon homme me dépose et repart garer la voiture. Je fais les démarches d'entrée en m'interrompant de temps en temps pour gérer une contraction.
On m'installe pour un monitoring et un examen. Je suis ouverte à 3. On se dit que ça sera pour demain matin, le jour du terme...
Le monitoring m'énerve car le capteur se déplace et perds le coeur et se met à sonner de temps en temps, j'essaie de le repositionner mais pas facile en gérant les contractions.
Finalement on s'installe enfin en salle de naissance.
Au bout d'un moment, les sages-femmes viennent et me disent qu'il y a deux choses qui posent problème sur mon projet de naissance et pour lesquelles l'obstétricienne de garde n'est pas d'accord : le fait que je ne veuille pas de voie fermée ni de monitoring en continu. Je m'étais préparée à ce que ça pose problème et je négocie. Mais elle m'expliquent qu'elles sont sous la responsabilité de l'obstétricienne de garde et qu'elles ne peuvent pas prendre une décision allant à l'encontre de ce qu'elle dit. Elles la font venir. Celle-ci est très désagréable et m'impose son point de vue avec des arguments tels que "vous risquez de mettre au monde un bébé mort-né, c'est ça que vous voulez ?" Cette remarque est tellement mesquine et absurde que ça me fait rire (ce qui l'énerve). J'explique également mon point de vue (en quoi ces actes me gènent), les sages-femmes essaient de trouver des compromis que j'accepte d'essayer : elles proposent d'essayer de trouver des capteurs sans fil pour le monito, et que celui-ci ne sonne que dans leur salle et pas près de moi ; pour la voie fermée elle vont chercher l'anesthésiste qui a l'habitude de faire des piqures, pour qu'il pose à un endroit où ça sera le moins gênant possible.
Pendant tout ce temps, je continue à gérer les contractions, qui sont maintenant bien bien fortes et régulières, comme je peux : avec mon foulard je me fais une sorte de suspension, d'abord en le passant derrière le dos de mon mari et en lui demandant de me retenir. Mais, même quand il essaie d'être le plus immobile possible, il ne l'est pas complètement et ça ne va pas tout à fait. J'essaie de temps en temps en me tenant au bout du lit mais ça ne va pas non plus. De plus, les genoux sur le sol, c'est désagréable. Je finis par monter sur le lit et passer mon foulard dans les poignées au bout, et me retenir comme ça à chaque contraction, et là c'est mieux.
L'anesthésiste arrive et me pose la voie fermée, là où ma sage-femme m'avait conseillé en disant que c'était le moins désagréable. Mais, dès que c'est posé ça ne va plus du tout, ça me pique, je crie que je veux qu'on me l'enlève. Les sages-femmes sont embêtées, elles voient que je supporte moins bien les contractions, elles retournent chercher l'obstétricienne qui est toujours aussi inflexible et désagréable : "On a été gentils on a posé la voie là où vous vouliez". Mon homme lui crie dessus et lui balance ses 4 vérités : "Vous vous fichez de nous ? Ce qu'elle voulait c'est ne pas en avoir !", il lui reproche également sa remarque au sujet du bébé mort-né. À chaque fois que l'obstétricienne dit un truc ça m'énerve et quand une contraction arrive là-dessus je crie très fort pour me libérer de la tension, j'ai envie qu'elle se barre. Au bout d'un moment la discussion passe sur le monitoring qu'ils essaient de m'installer mais n'arrivent pas à bien positionner (et puis ce ne sont pas des capteurs sans fil...), l'obstétricienne dit aussi que ça fait presque 3h qu'on ne m'a pas examinée et qu'elle est très très patiente d'avoir attendu si longtemps mais que maintenant il faudrait me réexaminer (je crois qu'ensuite elle est sortie, je sais plus bien).
À ce moment une contraction où l'envie de pousser (déjà présente depuis pas mal de contractions) est très très forte, je pousse très fort pour me soulager, et la poche des eaux explose...
Pour mes deux premiers, ça c'est passé juste avant l'expulsion... Mais là je pensais en être à 5 ou 6 donc je suis surprise... Et juste après une sensation qui ne laisse plus aucun doute... Je hurle : "Ah ça fait mal, ça fait mal !!"
La sage-femme : "Euh, c'est la contraction qui fait mal, là ?"
Moi : "C'est le cercle de feu ! Elle arrive !"
La sage-femme : "??!!? Ah oui !"
Branle-bas de combat, les sages-femmes préparent ce qu'il faut pour accueillir ma puce, m'encouragent à chaque poussée. À chaque fois ça brûûle horriblement.
Moi : "Je sais pas comment faaaiire !"
La sage-femme : "Mais si, vous l'avez déjà fait, elle est à moitié sortie !" (Après, je lui ai expliqué que ce que je ne savais pas, c'est comment faire pour avoir moins mal...)
La tête est sortie, il reste à passer les épaules et j'ai envie de flancher, ou d'attendre... Les sages-femmes m'encouragent, il ne faut pas attendre, il faut finir sinon elle est coincée... Alors je pousse un dernier coup (aïeeeuuhh) et la voilà.
Toute émue je la prends dans mes bras en l'attrapant sur le côté, la sage-femme me dit de la refaire passer entre mes jambes parce que sinon ça va coincer avec le cordon. Je comprends pas tout de suite ce qu'elle me dit mais une fois que je comprends je refais passer la petite du bon côté et je m'allonge en la prenant sur moi.
Il est 23h36, ma petite pressée n'aura finalement pas attendu le 12 !
Elle cherche vite à ramper vers le sein, je la laisse faire un moment ; le placenta sort rapidement. Mais ensuite je saigne, du coup j'aide la petite à se mettre au sein et elle commence à téter. Ça ne suffit pas alors on me met finalement un peu d'ocytocine (la fameuse "délivrance dirigée" dont je ne voulais que si nécessaire... Bon, là, c'est justifié du coup.) Ça saigne toujours, massage de l'utérus (pas agréable !!), de nouveau un peu d'ocyto... Massages de l'utérus encore... Ça finit par aller mieux.
La petite tète environ 1h jusqu'à ce que j'essaie de la changer de sein... Mais là elle s'endort.
Au bout d'un moment on passe aux soins, enfin on la pèse et on l'habille, c'est le papa qui s'en occupe, puis il la garde contre lui. Il s'assoupit dans le fauteuil avec elle dans les bras, et j'en profite pour faire la première photo, ils sont tellement beaux !
C est tellement beau et émouvant bravo à toi et encore bienvenue jolie groseille
 

ParisianLawyer

Modératrice
Adhérent(e) LLLF
@cerise : Je suis hallucinée.

J'ai eu une voie fermée alors que je hais ce genre de trucs et alors c'est vraiment pas le truc qui l'a gênée pendant le travail. Pas le choix c'est leur protocole mais franchement ça ne m'entravait pas.

J'avais le monito même dans la baignoire. Sans fil rien ne bipait la encore ça m'a pas gene.

Bravo pour ce bel accouchement :joie:
 

Leca

Hyperlactation
Sympa l'obstétricienne. J'ai toujours du mal à comprendre comment on peut être aussi désagréable avec une femme qui va accoucher. Elle n'a jamais dû avoir de contractions pour ne pas savoir qu'en plein travail tu as envie d'être dans ta bulle et pas d'argumenter pour être tranquille.

Et le coup du bébé mort-né, surtout connaissant tes antécédents, c'est juste inhumain.

Groseille lui a bien cloué le bec c'est une championne ! :joie:
Et bravo à ton mari pour t'avoir soutenue jusqu'au bout !

Un accouchement aussi rapide, ça fait rêver <3.
 

Sekhmet

Modératrice
Adhérent(e) LLLF
Et le coup du bébé mort-né, surtout connaissant tes antécédents, c'est juste inhumain.
Ça je suis d'accord, c'est juste inhumain. :eek: Je sais pas si ça vaut le coup d'en parler et de s'en plaindre quelque part...

(et oui ce genre d'accouchement, ça fait rêver ! Même si l'obstétricienne pénible tout le monde s'en passerait je crois... ^^)
 

cerise

Modératrice
Adhérent(e) LLLF
Je sais pas si elle a regardé mes antécédents, mais si elle le savait, alors c'est encore pire de dire ça, c'est sûr.

@Aurelala c'est une perfusion mais pas reliée à la perfusion :p Juste le cathéter dans la veine et l'embout (sur lequel il est ensuite rapide de brancher une perf si besoin).
 

Aurelala

Hyperlactation
Je sais pas si elle a regardé mes antécédents, mais si elle le savait, alors c'est encore pire de dire ça, c'est sûr.

@Aurelala c'est une perfusion mais pas reliée à la perfusion :p Juste le cathéter dans la veine et l'embout (sur lequel il est ensuite rapide de brancher une perf si besoin).
D’accord je comprends mieux, j’en ai eu une pour mon accouchement qui a ensuite servie pour m’injecter de l’ocytocine, je comprends mieux :)
 
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