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Mamans déprimées on se soutient ?

Mamangâteau

Lactarium
@Pmda c'est un message poignant et bouleversant que tu écris là. Ton malaise semble profondément ancrée dans ton enfance. Je suis désolée de lire que tu n'as pas été écoutée ni entendue petite. On lit tellement ici sur l'importance d'être à l'écoute de son enfant et tu as l'air d'avoir vécu exactement l'inverse et voir à quel point tu en souffres encore aujourd'hui me touche beaucoup ...
Quel parcours de vie, quel mérite tu as.
 

Pmda

Hyperlactation
@Gna :calin: Je te le souhaite aussi
@Mamangâteau <3 tu es adorable mais je n'ai aucun mérite, je ne fais que subir avec les bagages que j'ai sans vraiment rien entreprendre, la seule chose que je fais par rapport à ça c'est de lutter pour ne pas transmettre ça à mes enfants.
@MamanRose J'en ai aucune idée, je ne me suis jamais posée la question...tout ce que je sais c'est qu'il y a un tas de truc que j'ai su très tôt sans qu'on ait besoin de me les dire ou expliquer comme la mort mais aussi la sexualité, la conception (l'histoire de la petite graine ou de la cigogne n'aurait pas pu me convaincre lol) le but de notre existence etc (enfin le genre de sujet plutôt tabous dans une famille comme la mienne)
 

pauline1

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
J'avais un gros retard de lecture, à moitié rattrapé, je me suis arrêtée à l'intervention de @Mamangâteau et lirai le reste plus tard.

Je voudrais réagir suite à la demande de @cerise car les idées défilent toutes en vracs dans ma tête et j'ai peur d'oublier si je remets ma réponse à plus tard.
Je ne pensais pas que j'avais "ce truc" depuis l'enfance pourtant j'ai toujours été dans un état de malaise depuis aussi loin que je me souvienne...Je ne vois pas d'élément déclencheur pour moi mais peut-être inconsciemment il s'est passé quelque chose, peut-être que ça remonte à trop loin pour que je m'en souvienne, et qui sait, même peut-être qu'il y a des choses qui se passent avant même que nous ne naissions ? ça paraît exagéré ce que je dis mais j'essaie de ME trouver une réponse.
Enfin, depuis enfant, je me suis toujours sentie 'différente" des autres sans trop me l'expliquer, j'étais toujours très consciente des choses alors que les autres semblaient vivre leur innocence d'enfants...J'ai été très tôt consciente de la réalité de la mort par ex, si je compare avec mon fils de 5 ans, il ne sait pas ce que mourrir signifie, il ne se rend pas compte qu'un jour, il ne sera plus mais, moi, à son âge, je savais déjà qu'un jour j'allais mourrir et je n'ai d'ailleurs jamais posé de question à mes parents car c'était une évidence.
A l'intérieur de moi, je ressentais toujours cette tristesse, comme s'il fallait que je fasse des efforts pour vivre ma vie d'enfant, j'avais l'impression, d'enfiler un déguisement le matin pour aller à l'école et "vivre" avec les autres.
J'ai connu les crises d'angoisse très tôt, vers 12 ans je pense, sans savoir ce qu'il se passait réellement et je n'ai pas osé en parler à mes parents car ma mère avait toujours tendance à minimiser mon ressenti.
Je crois que ce qui aurait pu m'aider c'est d'avoir eu des parents sensibles à tout ça, qui me considèrent comme une personne à part entière et donc accordent du crédit à mes propos mais je n'ai pas grandit dans ce genre de famille. D'ailleurs je me souviens encore que ma mère se plaignait souvent de mon comportement à son entourage et devant moi (comme si j'étais transparente) et ça a toujours renforcé mon sentiment de me sentir mal aimée, inutile, inexistante, d'être celle dont on se passerait bien, celle que l'on oublie etc. et j'ai encore ce sentiment aujourd'hui, je suis celle qui, lors d'une réunion de famille ou entre amis, prend la parole mais n'est pas entendue, celle a qui ont met un vent, ou celle que l'on a oublié de servir etc peut-être que mon comportement envers les autres y est pour quelque chose, je ne sais pas...j'ai toujours l'impression de devoir faire des efforts pour "être" (hé oh je suis là) alors que les autres font bien leurs vies sans moi.

Je n'ai certainement pas terminé, mais je crains de trop m'étendre ou de partir dans tous les sens donc je vais m'arrêter là pour l'instant.

Désolée pour toutes ces pensées balancées en vrac, j'essaie d'être spontanée dans ma façon de vous écrire et d'arrêter de me prendre la tête pour le fond et la forme, je pense qu'il y a des sujets qui se prêtent mieux à cet exercice.

Dès que j'ai plus de temps, je viens terminer ma lecture.

@Axb on a en commun, la PMA, on devrait en faire un sujet (va-t-on s'en sortir)

Aussi, je voudrais revenir sur l'allaitement, car cet état de dépression peut aussi impacter l'allaitement (après tout on est bien sur le forum pour ça à la base) je souffre de RED et je dois avouer que pour moi l'allaitement n'est pas toujours une partie de plaisir, bizarrement, je souhaite qu'il soit le plus long possible pour un tas de raisons mais parfois, sur le moment-même, je me sens tellement mal que mon esprit se "détache" de mon corps un moment, le temps que ce fichu truc passe son chemin, un peu comme quand on fait quelque chose machinalement en mode robot.

Promis, je me suis pas relue, j'ai rien corrigé ;) (ça se voit ?)

:eek: Tu décris tellement bien ce que j'ai toujours ressenti: ce sentiment d'être différente, comme à côté des autres. J'ai encore des souvenirs de maternelle me questionnant là-dessus.
Puis je me suis dit que s'il le faut tout le monde avait ce sentiment et donc du coup on serait tous pareils finalement. Mais je n'ai jamais osé questionner quelqu'un à ce propos et c'est toujours resté un mystère pour moi.
Je me suis toujours interrogée sur notre place dans l'univers, le sens de la vie, la mort... En me demandant si les autres le faisaient aussi ou non.
Enfant j'étais déjà très sensible, angoissée, perfectionniste à l'extrême( je pleurais si je faisais une seule rature dans mon cahier de brouillon.). J'ai aussi fait un peu de mutisme sélectif au cp: il m'était impossible de parler aux enfants plus âgés mais je ne savais pas expliquer pourquoi. Pourtant je n'ai le souvenir de rien de traumatisant et mes parents ne me mettaient aucune pression. Je sais par contre que ma mère a perdu son père quand j'avais 3 ans et que ça a été très dur pour elle alors peut être qu'il y a eu une carence à ce moment là ? Ou alors c'est tout simplement un trait de ma personnalité lié à une hypersensibilité.

Et sinon je compatis à votre mal être les filles. Ça ne va pas trop mal pour moi en ce moment mais j'ai lutté contre de l'anorexie, de la boulimie et de la dépression adolescente/jeune adulte. Je me considèrerai toujours "fragile" mais je travaille pas mal sur moi et j'arrive à repérer les moments où je flanche et où il est nécessaire que je freine.
Je vous souhaite aussi de trouver un équilibre et de vous sentir le plus possible épanouie dans votre vie.
 

pauline1

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Hpi/autisme de haut niveau/Asperger ....
J'ai découvert aujourd'hui que les Asperger ont conscience d'être différents ce qui les pousse vers une très forte anxiété.

:eek: C'est une piste qui revient sur ma route régulièrement. J'aimerai parfois savoir si mon ressenti est bon ou non mais je n'assumerais pas actuellement d'entreprendre des démarches en ce sens donc je reste avec mon anxiété et mes questions.:rolleyes:
 

bad mom

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
:eek: C'est une piste qui revient sur ma route régulièrement. J'aimerai parfois savoir si mon ressenti est bon ou non mais je n'assumerais pas actuellement d'entreprendre des démarches en ce sens donc je reste avec mon anxiété et mes questions.:rolleyes:
Un Asperger (même si ce terme n'existe plus) veut se faire des amis et a conscience de sa différence.
Un autiste de haut niveau n'a pas conscience de sa différence et souhaite que les amis partent....
 

pauline1

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Un Asperger (même si ce terme n'existe plus) veut se faire des amis et a conscience de sa différence.
Un autiste de haut niveau n'a pas conscience de sa différence et souhaite que les amis partent....

Je ne savais pas que le terme asperger n'existait plus tiens. Ce serait plutôt l'option 1 pour moi mais tout ne colle pas alors je ne sais pas.
 

cerise

Modératrice
Adhérent(e) LLLF
Ça peut être aussi HPI sans trouble du spectre autistique.
C'est probablement le cas de mon fils (et le mien, et sûrement plein de gens dans ma famille). Aucun trouble autistique mais par contre des symptômes de HPI assez nets.
Il y a aussi des troubles type dépression, anorexie etc dans mon entourage proche. Moi-même j'ai eu des périodes d'état anxio-dépressif à certains moments.
 

pauline1

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Ça peut être aussi HPI sans trouble du spectre autistique.
C'est probablement le cas de mon fils (et le mien, et sûrement plein de gens dans ma famille). Aucun trouble autistique mais par contre des symptômes de HPI assez nets.
Il y a aussi des troubles type dépression, anorexie etc dans mon entourage proche. Moi-même j'ai eu des périodes d'état anxio-dépressif à certains moments.

Oui cest une autre piste, j'irai regarder plus en détail.
Ma fille aînée me ressemble beaucoup je trouve mais c'est atténué par rapport à moi au même âge. La plus petite ne semble pas concernée.
 

Cactus2002

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Ça peut être aussi HPI sans trouble du spectre autistique.
C'est probablement le cas de mon fils (et le mien, et sûrement plein de gens dans ma famille). Aucun trouble autistique mais par contre des symptômes de HPI assez nets.
Il y a aussi des troubles type dépression, anorexie etc dans mon entourage proche. Moi-même j'ai eu des périodes d'état anxio-dépressif à certains moments.
Il y a des liens entre anorexie et hpi ? Je n'ai pas trouvé grand chose à ce sujet..
 

Gna

Modératrice
Adhérent(e) LLLF
Je crois qu’il n’y a pas grand-chose sur les comorbidités tout court
 

Pmda

Hyperlactation
Au moins, tous vos témoignages me font me sentir moins seule et moins folle aussi.
Bon, par curiosité, je suis allée fouiner hier à la recherche d'informations concernant les HPI enfants, je me suis totalement revue dans tous les "signes" mais peut-on vraiment en tenir en compte et surtout, maintenant, en étant adulte, sert-il encore à quelque chose que je le sache ?
Aussi (on s'éloigne du sujet principal, désolée), est-ce quelque chose qui nous suit toute notre vie ? Peut-on être HPI enfant et pas adulte ?

Sinon, est-ce que ça vous le fait aussi de vous sentir parfois trop bien ? Je veux dire tellement bien que ça vous rend "malade", angoissée ? Je sais c'est très bizarre comme question, ne me jugez pas :oops:
 

cerise

Modératrice
Adhérent(e) LLLF
@Cactus2002 le HPI est un facteur de risque pour les maladies style dépression, et ça englobe aussi les maladies de type trouble alimentaire...

@Pmda être HPI est génétique, on l'est ou on ne l'est pas. Un enfant HPI deviendra donc un adulte HPI. C'est un fonctionnement différent du cerveau. Ce qui ne veut pas dire que les "symptômes" restent forcément les mêmes toute la vie.
 

MamanRose

Hyperlactation
Adhérent(e) LLLF
+1 dans la team des anciens enfants se posant des questions existentielles "trop jeune" et "trop intense" par rapport aux autres (et je continue encore aujourd'hui).

@pauline1 j'ai un peu "enquêté" non tout le monde n'aime pas réfléchir à ces questions sur le sens de la vie, la mort, comment refaire le monde etc...

Comme je choisis minutieusement mes ami(e)s et les membres familiaux qui m'entourent et bien je vois en majorité des personnes comme cela !
(Il reste uniquement ceux que tu es obligé de voir par devoir familial)

Donc je ne me sens plus du tout en décalage ou différente des autres
Nananere ! :p:p;)
 

Pmda

Hyperlactation
@Cactus2002 le HPI est un facteur de risque pour les maladies style dépression, et ça englobe aussi les maladies de type trouble alimentaire...

@Pmda être HPI est génétique, on l'est ou on ne l'est pas. Un enfant HPI deviendra donc un adulte HPI. C'est un fonctionnement différent du cerveau. Ce qui ne veut pas dire que les "symptômes" restent forcément les mêmes toute la vie.
Merci pour la réponse, je creuse ;)
 
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