• ENCOURAGEZ-NOUS !

    Les animatrices donnent bénévolement de leur temps et de leurs compétences pour répondre aux questions que se posent les mamans qui allaitent et accompagner celles qui le souhaitent tout au long de leur allaitement : en réunion, par courriel et au téléphone... et sur le forum !
    Si vous appréciez notre travail, nous vous invitons à nous le faire savoir par quelques mots d'encouragement à notre intention, et/ou par un don ou une cotisation - si ce n'est déjà fait - qui nous permettront de continuer à nous former pour toujours mieux répondre aux besoins des mamans qui choisissent d'allaiter.
    Rendez-vous sur le site LLL et choisissez le groupe 00-Forum pour soutenir l'équipe du forum LLL.

Mamans déprimées on se soutient ?

Pmda

Hyperlactation
@MamanRose Comme toutes ici, ton post me touche beaucoup. Je te trouve courageuse de le reconnaître, l'admettre et d'en parler ouvertement. Je pense que personne n'est à l'abri d'être touché par la dépression et (vision très personnelle des choses) qu'une fois que tu y as été confrontée, ton corps (ta tête) le garde en mémoire et ça fait écho et que, pour cette raison, ça doit être difficile de s'en débarrasser, d'où le fait qu'on pense souvent qu'on va traîner ça toute sa vie.
@Apicobi je pense ne pas être la seule à souligner ton grand sens de l'humour (sans blague :p) et la façon toute particulière que tu as de voir les choses qui fait qu'on ne peut pas rester indifférent à tes interventions et on ne s'attend pas à ce que tu fasses pareille déclaration...mais j'ai déjà entendu, et je trouve très jute, que les humoristes dans l'âme ne le sont pas par hasard, ils le sont car c'est une façon pour eux de lutter contre leur dépression, d'oublier le temps d'un instant leurs idées noires.
@Liliju et @Gabyshka vos témoignages sont intéressants !
Pour ma part, j'utilise bc l'humour pour combattre mes pensées et idées noires (mais ça marche pas quand on est seule) il n'y a qu'ici, par écrit, que je peux me livrer sincèrement. J'avance aussi en dents de scie comme la plupart d'entre-vous...les moindres contrariétés de la vie peuvent me faire vivre des heures sombres...parfois tout va "bien" puis il suffit que j'accumule le stress pour que ça me gagne, je suis fatiguée, je me demande comment je vais réussir à m'en sortir et je m'imagine tout le reste de ma vie dans cet état, laissant à mes enfants le souvenir d'une mère stressée, tendue, fatiguée et triste. J'ai remarqué que la fatigue joue beaucoup, l'hypersensibilité n'aide pas, comme si mon cerveau me jouait des tours et que je n'arrivais plus à prendre le contrôle et le dire me fait me sentir encore plus faible. À l'inverse, sortir, m'entourer, me lancer dans des projets, être à l'écoute des autres, m'aide à penser à autre chose, le soucis c'est de savoir garder un équilibre pour ne pas que l'épuisement me gagne et me fasse redescendre encore plus bas.
Moi je n'en parle pas autour de moi (c'est put-être une erreur mais bon), premièrement parce que je n'ai pas envie d'être un poids (je suis souvent celle qui écoute par contre), puis parce que je ne vois pas trop comment mon entourage pourrait m'aider et enfin parce que je n'ai pas envie que l'on voit cette part de moi car j'ai peur que l'on m'enferme dedans même les jours où je suis bien.
Je pourrais encore en parler mais le peu m'a déjà demandé pas mal d'effort ;)

Je pense qu'être entourée de personnes emphatiques, aimantes et bienveillantes aide à tenir le coup, même si on n'évoque pas le soucis.

Courage à vous toutes, je vous trouve toutes admirables sincèrement <3

PS : il m'a fallu me relire 5 fois et hésiter à plusieurs reprises à cliquer sur le bouton "répondre"
 

Axb

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
Post intéressant... je me retrouve dans certains de vos témoignages : les choses insignifiantes (images, bruits, odeurs...) qui font basculer notamment.
Ici je ne pense pas vraiment avoir un "terrain" à la dépression, j'ai eu la chance d'avoir une enfance très heureuse, une éducation ultra bienveillante mais j'ai eu 2 gros chocs émotionnels. J'ai perdu 2 bébés, une petite fille mort née à 6 mois de grossesse et un petit garçon décédé à 4 jours de vie en néonat. Ajouté à ça une endometriose qui m'a fait passer par la PMA et une bonne 10zaine de protocoles......... J'ai fait 2 dépressions à la suite de chacun de ces chocs et 2 psychotherapies qui m'ont aidé à aller un peu moins mal. Mais en vérité je ne m'en remettrai jamais. Mes bébés me manquent chaque jour et un truc insignifiant peut déclencher des réactions de ouf, j'ai parfois des flashbacks terribles où je revis tout seconde après seconde.
Concernant les médocs je l'ai envisagé lors de ma 1ere dépression on m'avait dit qu'il fallait voir ça comme une boué pour se maintenir la tête hors de l'eau le temps de réapprendre à nager. J'avais bien aimé l'image.
Ma méthode à moi consiste plutôt à en faire trop, je suis devenue hyperactive, je ne sais pas m'arrêter, me poser, ne rien faire c'est ultra compliqué pour moi. J'ai peur de m'arrêter, de penser...
Pour mes proches et même pour moi, je vais bien! Oui en apparence... Je suis très forte pour faire illusion.
En vrai reprendre un suivi serait pas mal mais il faut aussi beaucoup de courage pour affronter tout ça, c'est très éprouvant, les gens ne se rendent pas compte "vas voir un psy ça ira mieux" ça demande du temps, du courage, beaucoup de courage... Je resortais lessivée de mes séances et quand t'es dans ton quotidien, que justement t'as réussi à mettre ça plus ou moins de côté, que tu te sens pas si mal, ben t'as pas envie de remuer la m**de et de te mettre minable. Le principe de la chaise vide, ma 1ere psy a rapidement compris qu'il fallait l'agiter avec moi sinon j'esquivai toutes les séances.

Bref c'est brouillon aussi, comme beaucoup j'ai hésité, réécrit... Et puis j'ai parlé que de moi :oops:
 

Sorcelica

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Bonn bah moi je vais paraître une peu bébé mais ce qui m’aide quand je suis un peu triste c’est de faire quelque chose que j’aime beaucoup beaucoup
Donc me maquiller (beaucoup beaucoup ) ou dépenser de l’argent (ouai ouai j’ai encore acheter 2 robe hier)

Bref sinon je fait du yoga sa aide à respirer de temps à autre ^^
 

mali&soso

Fontaine de lait
Je me suis tjr juré que si un de mes enfants irait mal très mal .. je l'emmène en Afrique ou en Asie dans un pays très très pauvre où il est question d'humain et de survie au quotidien.. malheureux ou pas tort ou raison je ne sais pas mais je pense que çela peut être une solution pour guérir.. je pense et peut être que j'en m'attire les foudres, que la dépression est le signe d'un manque d'être dans le besoin de survie chez certaine personnes je dis bien certaines personnes ...
 

Apicobi

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Merci @MamanRose et @Pmda, je suis touchée par votre point de vue et sensible à votre gentillesse.
Vous avez vu juste, l'humour est le tapis sous lequel on peut balancer la poussière de tout le reste..Pis ça permet de rigoler un peu... :D

@Axb, ton récit me laisse sans voix à l'idée de ce que tu as dû traverser, et encore aujourd'hui.
 
  • J'aime
Réactions: Axb

Ksie

Montée de lait
Je trouve par ailleurs qu'on vit dans un monde très difficile, avec de nombreuses dissonances cognitives, un mode de vie très artificiel, de l'isolation sociale, beaucoup d'inquiétudes pour le futur et je me dis parfois qu'on fait ce qu'on peut pour tenir le coup dans un contexte qui n'est pas facile, qu'on a un certain mérite quand même :)

Je voudrais rebondir là-dessus, parce que j'approuve à 1000%.

Sur les dernières années, j'ai lu plusieurs ouvrages qui m'ont permis de comprendre à quel point on va dans le mur au niveau sociétal. "Sapiens" de Yuval Noah Harari, déjà, qui en plus d'être un excellent livre sur le fond et la forme, m'a ouvert les yeux en grand sur le fait que notre mode de vie culturel est en opposition total avec nos besoins biologiques. On a une biologie de chasseurs cueilleurs nomades en fait, faits pour être en relation avec un nombre d'individus restreints, mais dont on est très proches... la sédentarité et la surstimulation d'être en permanence entourées de centaines de personnes avec qui on a des rapports que superficiels (voir même pas de rapports sociaux : bonjour le métro !)... c'est tout à fait normal que ça puisse nous faire nous sentir mal (voir être malades, physiquement et/ou psychologiquement).
Vis à vis de ce que le système fait à nos relations avec nos enfants aussi, il y aurait beaucoup à dire... je pourrais m'étendre dessus mais je pense que ce n'est pas le propos, je n'ai pas envie de faire débat.

J'ai aussi lu un ouvrage de psycho/développement personnel dont le nom m'échappe, mais où j'ai notamment retenu la chose suivante : quand tu commences à te sentir mal dans ta vie sans vraiment comprendre pourquoi, c'est possiblement parce que ton "vrai toi" n'en peut plus du "toi adapté", c'est à dire de la vie que tu mènes pour... faire plaisir à d'autres. Que ce soit tes proches ou la société... Moi ça m'a permis de réaliser qu'un rythme de vie effrené pour satisfaire des employeurs sangsue et des parents perfectionnistes ben... déjà ça n'était jamais assez pour eux, et moi ça me tuait de l'intérieur. En prendre conscience permet de se poser la question de manière franche : qu'est-ce qui compte vraiment pour moi ? Est-ce que je tiens à ce point à mon "confort de vie" pour m'en rendre malade ? Est-ce que je ne préférerais pas risquer une galère à changer de job, de couper les ponts avec cette partie de ma famille si elle le prend mal, mais essayer de trouver une voie plus épanouissante et rencontrer des personnes plus bienveillantes, même si sans lien de parenté ?
(Je ne dis pas que j'ai changé ma vie radicalement depuis hein. Mais au moins j'ai pris conscience de la chose et je fais des choix plus éclairés, et des changements petits à petits pour améliorer ce qui, je l'ai compris, me gêne en fait profondément).

Ensuite, les écrits et conférences de Pablo Servigne, sur la collapsologie. Réaliser que oui, on va dans le mur au niveau planétaire et qu'en plus la fin de la civilisation thermo-industrielle, on va se la manger d'ici peu... ça fait peur. Mais en même temps, ça libère, quelque part. Dans mon cas du moins. Parce que j'ai passé et passe encore un temps fou à me battre pour essayer d'améliorer les choses autour de moi de plein de façons, en échouant très souvent à faire la moindre différence, en voyant des gens miser sur l'égoïsme, un confort de façade, et la peur plutôt que le collectif et le changement et ça m'a vraiment... "déprimée" (je met des guillemets, à défaut d'avoir un meilleur mot, mais ne veut pas banaliser ce terme en présence de personnes dépressives). Abbatue on va dire. Mais lire qu'en fait, ces schémas délétères qui n'ont de cesse de se reproduire vont imploser... ben ça me soulage un peu. Ca va être très difficile, pour sûr. Mais un jour, bientôt, ça finira. Et en fait, je trouve ça plus facile, psychologiquement, de me dire que "dans X années, on va devoir trouver de nouvelles façons de vivre pour éviter l'extinction, et à titre individuel on va peut-être se retrouver dans une précarité extrème" que "tu vas vivre la même vie que ces dernières années, "confortable" mais où chaque acte que tu as entrepris qui avait du sens au niveau collectif, qui aurait pu faire une différence significative pour les autres, t'es revenu en pleine face parce que ça contrariait le plan de carrière d'un mec plus influent que toi". Parce que quand on sera dans la merde, là je pourrais contribuer à aider vraiment : l'aide, elle sera désirée.
J'essaye toujours d'améliorer des choses du domaine collectif à mon échelle. Ca me fait toujours cette douleur spéciale quand ça rate à cause d'un aspect humain. Mais je le vis un peu moins mal.

Donc oui : on a tous du mérite. Et pour avoir galérer à écrire ce message, être revenue plusieurs fois sur chaque paragraphe en me demandant "est-ce que je parle de ça ou pas ? qu'est-ce que les gens vont en penser ?", alors que je ne me suis pourtant pas sentie d'entrer dans trop de détails personnels contrairement à d'autres, je valide d'autant plus que toutes celles qui ont témoignées en ont particulièrement, du mérite.
 

Apicobi

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Concernant l'impuissance à changer une société qui va mal, quelqu'un sur ce forum (arg j'ai encore oublié qui, je suis désolée) a dit un truc hyper porteur pour moi, c'est la citation de Gandhi "Sois le changement que tu veux voir dans le monde"
Cette pensée m'a vraiment beaucoup aidée.

Ton propos @Ksie m'évoque un passage d'une conférence de Fabrice Bak, qui dit (en gros) qu'il n'est pas anormal de se sentir mal dans une société qui va mal...

Il y avait aussi une conférence TED, j'ai oublié le nom de l'auteur malheureusement, où il était expliqué que la dépression est comme un voile gris devant les yeux, qui dénature même ce qui est beau et qu'il faut une force et une confiance énorme pour mettre son point de vue de côté en se disant qu'il est biaisé...

Je crois qu'au début on essaie d'avancer en essayant de se conformer à un idéal de perfection établi par la société, et qu'à force de se manger des gamelles on voit que c'est pas possible, alors on apprend à avancer en s'appuyant sur la jambe solide tout en essayant de ménager celle qui va moins bien, et tant pis pour le sprint... Et puis après on arrête de s'épuiser à tenter un truc impossible, alors on a le temps de voir un peu comment avancent les autres, et on se rend compte que tout le monde claudique un peu. Pas forcément tout le temps, pas forcément beaucoup, mais toujours un peu..
 

BigGirlMary

Période de pointe
C'est très intéressant tout ça!!!! Ça éveille ma curiosité, je vais y jeter un oeil... :pom pom:
@Axb je n'ose imaginer ce que tu as vécu et ce que tu continues de vivre chaque jour, un câlin virtuel? <3 Ça ne répare rien mais c'est mon soutien "de loin"
 
  • J'aime
Réactions: Axb

MamanRose

Hyperlactation
Adhérent(e) LLLF
@Axb pleins de bisous :(<3<3<3<3<3
Dans ta situation, par rapport aux épreuves que tu as vécu, j'ai l'impression (mais je peux me tromper) que tu souffres davantage du stress post traumatique plutôt que de la dépression.
Dans ce cas l'emdr est très efficace.
 

Trefle

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Je plussoie @MamanRose l emdr c'est bien pour quand il reste des flashs .
C'est basé sur le mouvement des yeux ou le tapotement sur les genoux , ça permet d'enlever le trop d'émotions lié à une situation . Cest une technique reconnue par l'OMS pour guérir des traumatismes en tous genres
 

Elena14

Période de pointe
Adhérent(e) LLLF
@Axb je ne trouve pas de mots mais je suis bouleversée par ce que tu as dû/ dois affronter J'ai aussi été touchée par la depression, dès l'enfance j'ai commencé à en souffrir puis de 15 ans à 30 ans environ avec des moments plus ou moins difficiles... Je reste "fragile" hypersensible mais je me connais mieux. D'accord avec @MamanRose et @Trefle sur l'efficacité de l'emdr
 
  • J'aime
Réactions: Axb

Axb

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
Je ne connaissais pas, je vais me renseigner. L'hypnose me brancherait bien aussi. C'est @Fleur-de-ciste qui a testé je crois.
Faut que tout ça murisse.

Merci pour vos gentils commentaires. Parfois à force de vouloir aller bien, j'en viens à "minimiser" ce que j'ai vécu. La réaction de personnes inconnues face à mon histoire me rappelle combien il est normal d'être traumatisée. Et finalement ça fait du bien d'être reconnue et d'arrêter de refouler.
Je ne sais pas si mon message est très clair o_O en bref merci.
 

bad mom

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Je ne connaissais pas, je vais me renseigner. L'hypnose me brancherait bien aussi. C'est @Fleur-de-ciste qui a testé je crois.
Faut que tout ça murisse.

Merci pour vos gentils commentaires. Parfois à force de vouloir aller bien, j'en viens à "minimiser" ce que j'ai vécu. La réaction de personnes inconnues face à mon histoire me rappelle combien il est normal d'être traumatisée. Et finalement ça fait du bien d'être reconnue et d'arrêter de refouler.
Je ne sais pas si mon message est très clair o_O en bref merci.
Bien sûr que ton vécu est difficile et lourd a porter. On est mal pour bien moins que ça. Ne refoule rien. En tout cas ici j'en vois pas d'intérêt.
 

Gabyshka

Hyperlactation
Adhérent(e) LLLF
@Ksie
Les sujets que tu évoques me parlent beaucoup, je lis énormément à ce propos et j'ai traversé une période de grande angoisse par rapport à la perspective de "l'effondrement". Comme toi je suis partagée entre l'inquiétude personnelle (Que va-t-il nous arriver ?) et l'espoir d'un changement profond. Mais malgré cet espoir, je trouve très inconfortable psychologiquement de se sentir impuissant et d'avoir tant de mal à imaginer un tant soit peu l'avenir. Par exemple, je n'arrive pas à me dire "quand mon fils sera ado, je lui apprendrai à conduire" parce que tout de suite je me dis "Mais y aura-il encore des voitures ? :confused:" C'est un exemple un peu bête, je veux dire par là que je n'arrive absolument pas à me projeter dans les années à venir car je les considère comme trop incertaines... Ma solution est de me concentrer sur les liens avec mes proches, notre santé et d'essayer de vivre des bons moments simples, car ça c'est du solide.

Sinon, j'ai un désaccord récurrent avec ma mère (qui a un vrai terrain dépressif) qui explique peut-être en partie notre différence de fonctionnement : elle a tendance à s'attribuer son mal-être quand moi je vais toujours désigner des causes extérieures (mon travail qui ne me plait pas, la société...). Je pense qu'aucune de nous n'a totalement tort ni raison, mais je crois que cela influence notre mode de réaction. Elle tend vers la culpabilité, la tristesse et la dépression, et moi vers la colère, la frustration, et le refus de me "conformer" à ce que j'ai l'impression que la société attend de moi (De l'extérieur je pense que personne ne verrait à quel point je me sens en désaccord, particulièrement au boulot où je donne plus ou moins le change.) Gros débat avec mes parents : selon eux je dois changer ma manière de vivre les choses et selon moi je dois changer les choses elles-mêmes.
 
Dernière édition:

Jud

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
J'ai juste parcouru ce post et je vous trouve toutes extraordinaires...
Je vous ai lues si souvent ces derniers moi, et ça me fait mal de vous savoir en souffrance :(
Je voulais juste vous dire ça. J'ai réussi à laisser mes casseroles quelque part en chemin, je ne sais pas vraiment comment. En tout cas, je vous souhaite d'y parvenir aussi, ou de les apprivoiser, ou peu importe quoi d'autre? Je vous souhaite de trouver votre paix intérieure. Et vraiment, je vous envoie tout mon soutien !
 

cerise

Modératrice
Adhérent(e) LLLF
Celles qui ont commencé à être dépressives dès leur enfance, ça s'est manifesté comment ? (Inquiète pour mon fils...)
 

Ksie

Montée de lait
@Gabyshka : il faudrait faire un sujet spécial collapsologie pour en discuter plus avant. Je ne veux pas détourner du sujet principal mais si tu veux échanger en mp ou dans un nouveau sujet dédié dans une section appropriée je suis partante :)

J'ai un peu le même fonctionnement que toi par défaut : j'attribue toujours ce qui ne va pas à des causes extérieures. Et d'après les spécialistes (1 psy et 1 coach de vie) que j'ai rencontré, c'est un mécanisme qui fait qu'on se sent impuissant et nous coince dans la situation car on ne peut pas soi-même changer pour adopter un point de vue différent et essayer de mieux vivre la situation/mieux réagir à son niveau.

Mais se blâmer et se penser responsable de tout sans se dire "OK, que puis-je améliorer qui soit VRAIMENT de mon ressort ?" n'est pas mieux. Et il faut savoir remettre les responsabilités à leur juste place.
C'est très difficile à faire si tu as en face un interlocuteur manipulateur qui cherche à te culpabiliser pour se dédouaner ou t'enfoncer (j'en ai connu :/)

Bref : faut réussir à voir objectivement si nos actes et réactions étaient appropriées et se rappeler que "nos émotions nous appartiennent". C'est parfois la seule chose, quand la vie nous envoie des mandales, sur laquelle on peut être considérées "reponsables" (quand on est pas depressif, sinon à mon sens on y peut juste rien).
C'est le point de vue qu'on adopte en fait. Mais de là à dire que ça se gère facilement c'est un trop gros gap. Le commun des mortels n'y arrive pas, alors quand tu vas mal c'est mission impossible je trouve.
 
Haut