Bonjour à tous,
Je suis nouvelle sur le forum et si je me suis inscrite, c'est un peu pour appeler au secours...
Ma fille de 8 mois et moi-même sortons de quatre jours de grève de la tétée, probablement causée par ma réaction à une morsure. J'ai réussi à la faire revenir au sein, mais le lait manque cruellement et je désespère de parvenir à relancer un allaitement qui s'est jusqu'à présent déroulé sans incident. Je me sens très angoissée à l'idée d'aboutir à un sevrage qu'aucune de nous n'a désiré, et désemparée car je ne sais pas quoi mettre en oeuvre.
Bébé est allaité depuis la naissance, sans aucune difficulté : ni difficulté de mise au sein, ni de position pour la tétée, pas d'engorgement, pas de coulée de lait entre deux tétées, pas de seins tendus ou douloureux, bref, tout était parfait. Nous avons pratiqué l'allaitement exclusif jusqu'à 4-5 mois, puis nous avons introduit quelques biberons de temps en temps pour que je puisse m'absenter. Aujourd'hui, elle boit des biberons dans la journée environ deux jours par semaine (avec des tétines volontairement un peu "dures"), donnés par son père ou ses grands-mères, et est toujours revenue au sein sans problème.
Ses premières dents ont poussé il y a quelques semaines, et il lui est arrivé de mordre par accident, jusqu'à cette semaine où elle m'a, à plusieurs reprises, mordue vraiment intentionnellement (en tournant la tête pour observer ma réaction). Jeudi matin, j'ai vraiment eu mal, sursauté, je l'ai grondée, elle a pleuré et n'a plus voulu téter. Je lui ai donné un biberon (je sais, c'était une très mauvaise idée !) pour qu'elle ait quand même son lait du matin, puis ma belle-mère l'a gardée toute la journée (et a utilisé je ne sais comment des tétines à trois vitesses que nous avions achetées mais jamais utilisées, si bien que la petite a découvert qu'elle pouvait siffler 240 ml en dix minutes chrono...) et le soir, impossible de lui donner le sein. Son père l'a nourrie au biberon. Rebelote vendredi. J'ai d'abord cru qu'elle manifestait un désir de sevrage mais son attitude m'intriguait : elle se tournait vers le sein puis se mettait à pleurer une fois le nez dessus. Grâce à internet, j'ai compris qu'il s'agissait d'une grève de la tétée. Vendredi, samedi, et aujourd'hui, je l'ai câlinée +++, j'ai pris le bain avec elle, fait du peau à peau, et elle a fini par retéter le soir, puis la nuit, et aujourd'hui accepter le sein presque comme avant.
Problème : j'ai l'impression de ne presque plus avoir de lait. Mes seins sont vraiment raplaplas (vraiment). Ils n'ont jamais été très gonflés mais ils étaient au moins plus gros et plus fermes. Comme j'ai d'abord cru au sevrage (et beaucoup pleuré !), je n'ai pas tout de suite tiré mon lait. Et maintenant, il ne coule plus que quelques gouttes, sans aucun réflexe d'éjection. Je n'ai jamais été très douée avec le tire-lait, mais là il n'y a vraiment RIEN. A gauche, la petite tète à peine trente secondes, pleure, y retourne, pleure, puis se dégage et s'assied. A droite, on dirait que ça va un peu mieux, mais je ne sais pas si elle déglutit du lait ou simplement sa salive, même si je sais que souvent la tétée du bébé est plus efficace que le tire-lait. Et comme rien ne vient, ou pas grand-chose, elle finit très vite par tétouiller comme elle le ferait avec sa tétine, ce qui ne stimule rien du tout !
Je m'acharne quand même avec le tire-lait, je vais aller demain à la pharmacie demander de l'homéopathie, mais comment faire pour la nourrir quand même en attendant, et surtout comment relancer la lactation ? Elle mange des solides, mais je redoute qu'elle ne s'hydrate pas suffisamment. Les biberons sont bannis jusqu'à ce que ça soit réglé, mais elle ne prend bien ni la tasse ni la seringue, et j'ai parfois l'impression de la maltraiter pour un caprice de maman (expression entendue de la bouche d'une copine bossant dans une crèche !). Heureusement que mon compagnon me soutient -- mais je ne sais pas pour combien de temps encore.
Bref, j'angoisse car j'ai l'impression que chaque heure qui passe me rapproche de la fin totale de la lactation et je ne sais pas quoi faire !
Merci d'avance pour vos conseils et suggestions, et d'avoir lu ce long message (mais je pensais que le contexte avait aussi son importance).
Je suis nouvelle sur le forum et si je me suis inscrite, c'est un peu pour appeler au secours...
Ma fille de 8 mois et moi-même sortons de quatre jours de grève de la tétée, probablement causée par ma réaction à une morsure. J'ai réussi à la faire revenir au sein, mais le lait manque cruellement et je désespère de parvenir à relancer un allaitement qui s'est jusqu'à présent déroulé sans incident. Je me sens très angoissée à l'idée d'aboutir à un sevrage qu'aucune de nous n'a désiré, et désemparée car je ne sais pas quoi mettre en oeuvre.
Bébé est allaité depuis la naissance, sans aucune difficulté : ni difficulté de mise au sein, ni de position pour la tétée, pas d'engorgement, pas de coulée de lait entre deux tétées, pas de seins tendus ou douloureux, bref, tout était parfait. Nous avons pratiqué l'allaitement exclusif jusqu'à 4-5 mois, puis nous avons introduit quelques biberons de temps en temps pour que je puisse m'absenter. Aujourd'hui, elle boit des biberons dans la journée environ deux jours par semaine (avec des tétines volontairement un peu "dures"), donnés par son père ou ses grands-mères, et est toujours revenue au sein sans problème.
Ses premières dents ont poussé il y a quelques semaines, et il lui est arrivé de mordre par accident, jusqu'à cette semaine où elle m'a, à plusieurs reprises, mordue vraiment intentionnellement (en tournant la tête pour observer ma réaction). Jeudi matin, j'ai vraiment eu mal, sursauté, je l'ai grondée, elle a pleuré et n'a plus voulu téter. Je lui ai donné un biberon (je sais, c'était une très mauvaise idée !) pour qu'elle ait quand même son lait du matin, puis ma belle-mère l'a gardée toute la journée (et a utilisé je ne sais comment des tétines à trois vitesses que nous avions achetées mais jamais utilisées, si bien que la petite a découvert qu'elle pouvait siffler 240 ml en dix minutes chrono...) et le soir, impossible de lui donner le sein. Son père l'a nourrie au biberon. Rebelote vendredi. J'ai d'abord cru qu'elle manifestait un désir de sevrage mais son attitude m'intriguait : elle se tournait vers le sein puis se mettait à pleurer une fois le nez dessus. Grâce à internet, j'ai compris qu'il s'agissait d'une grève de la tétée. Vendredi, samedi, et aujourd'hui, je l'ai câlinée +++, j'ai pris le bain avec elle, fait du peau à peau, et elle a fini par retéter le soir, puis la nuit, et aujourd'hui accepter le sein presque comme avant.
Problème : j'ai l'impression de ne presque plus avoir de lait. Mes seins sont vraiment raplaplas (vraiment). Ils n'ont jamais été très gonflés mais ils étaient au moins plus gros et plus fermes. Comme j'ai d'abord cru au sevrage (et beaucoup pleuré !), je n'ai pas tout de suite tiré mon lait. Et maintenant, il ne coule plus que quelques gouttes, sans aucun réflexe d'éjection. Je n'ai jamais été très douée avec le tire-lait, mais là il n'y a vraiment RIEN. A gauche, la petite tète à peine trente secondes, pleure, y retourne, pleure, puis se dégage et s'assied. A droite, on dirait que ça va un peu mieux, mais je ne sais pas si elle déglutit du lait ou simplement sa salive, même si je sais que souvent la tétée du bébé est plus efficace que le tire-lait. Et comme rien ne vient, ou pas grand-chose, elle finit très vite par tétouiller comme elle le ferait avec sa tétine, ce qui ne stimule rien du tout !
Je m'acharne quand même avec le tire-lait, je vais aller demain à la pharmacie demander de l'homéopathie, mais comment faire pour la nourrir quand même en attendant, et surtout comment relancer la lactation ? Elle mange des solides, mais je redoute qu'elle ne s'hydrate pas suffisamment. Les biberons sont bannis jusqu'à ce que ça soit réglé, mais elle ne prend bien ni la tasse ni la seringue, et j'ai parfois l'impression de la maltraiter pour un caprice de maman (expression entendue de la bouche d'une copine bossant dans une crèche !). Heureusement que mon compagnon me soutient -- mais je ne sais pas pour combien de temps encore.
Bref, j'angoisse car j'ai l'impression que chaque heure qui passe me rapproche de la fin totale de la lactation et je ne sais pas quoi faire !
Merci d'avance pour vos conseils et suggestions, et d'avoir lu ce long message (mais je pensais que le contexte avait aussi son importance).