Pas du tout
D'abord, je ne savais pas si j'allais allaiter car j'avais peur de pas supporter. Puis aux cours de préparation à l'accouchement je suis tombée sur un super pédiatre qui nous a dit que le pb c'était pas d'arrêter mais de démarrer et bien continuer. Là je me suis dit au pire j'arrête au bout de huit jours, donc rien à craindre.
Le démarrage a été difficile avec douleurs, crevasses, engorgement après une césarienne pour ne rien arranger et bébé de petit poids avec la pression pour qu'elle tète suffisamment. J'ai failli arrêter mais j'ai pu atténuer la douleur grâce aux bouts de sein silicone conseillés par une sage femme, que j'ai utilisés 1 mois jusqu'à ce que ça se tasse. J'étais prête à poursuivre mon allaitement.
4 mois: reprise du travail, j'avais envisagé un programme pour arrêter progressivement mais je n'en avais pas envie. Alors, au lieu de ça, je me suis entrainée à tirer mon lait et j'ai repris en donnant mon lait pour la nounou et en me disant "au pire, c'est facile d'arrêter".
Le top, c'est qu'un peu avant la reprise, elle est descendue à 6 tétées par jour, beaucoup plus gérable. Elle tétait moins longtemps aussi (1/4h au lieu de 3/4h) car elle commençais à avoir de l'entraînement.
Doutes lors de mon premier déplacement professionnel suivi d'une petite grève pour faire bonne mesure: j'avais laissé du lait en quantité pour papa qui a géré comme un chef malgré une grosse crise un soir.
Vers 5 mois 1/2 j'ai commencé les pots: mon généraliste n'en pouvait plus de cet allaitement exclusif avec ce bébé plutôt dans le bas des courbes de poids (même si ça restait normal). Rose a aimé les pots maisons de son papa.
Aujourd'hui, presque 18 mois d'allaitement et je ne me dis plus "au pire c'est facile d'arrêter" mais "pourvu que ça dure"...
J'oubliais: comme je tirais mon lait une fois de plus que ses besoins pour bien stimuler et faire une réserve au cas où, j'avais tendance à surcharger le congel.
Alors à 6 mois j'ai contacté le lactarium de Bordeaux pour voir si cela pouvait les intéresser. La fille qui est venue me poser le questionnaire a failli me faire une crise d'hystérie quand elle a vu mon congel.
Ils ont fait quelques analyses sur mes pots et sont venus très vite récupérer les 2-3 litres qui nous encombraient. Du coup, j'ai continué comme ça pour stimuler et avoir une petite réserve toujours tip top niveau composition pour mon bébé au cas où.
Bref, vers les 1 ans de Rose on a déménagé, j'ai annulé les visites du lactarium qui nous a envoyé à Rose et moi une gentille lettre de remerciements pour les 20,07 litres pour les bébés malades et prématurés...