Bonjour, et désolée de répondre si tard.
Je vous remercie des réponses déjà envoyées.
@Tatian@,
@cerise,
J'ai fait des recherches, et j'ai trouvé dans un mémoire de sage-femme, pour pouvoir répondre à nos questions.
https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01070864/document
Oui, il y a une indication de sondage gastrique si la mère est positive au septrocoque B.
Normalement, selon l'ANAES (2002), si l'antibiothérapie de prophylaxie est complète, l'indication de sondage gastrique du nouveau-né n'est pas mentionné.
En revanche, si elle n'est pas effectuée, ou n'a pas été complète, c'est indiqué.
Or il semble que, en pratique dans de nombreux hôpitaux (tous? je ne sais pas!) le prélèvement est fait systématiquement si la mère est positive, quelle que soit l'antibiothérapie prescrite. Et aussi en cas de naissance à risque (comme accouchement inopiné à domicile), quel que soit le statut de la mère, en cas d'accouchement sous X, ou bien si la mère n'a pas fait le dépistage.
Pour mon cas, là où ça coince, c'est que je viens d'apprendre par cette lecture que je ne pourrais de toute façon pas bénéficier d'une antibiothérapie complète (pénicilline G en intraveineuse avec heures de prises et quantités très réglementées) port cause d'allergie. Et que même le traitement de substitution, ben mon antibiogramme n'a pas révélé si j'y suis sensible ou pas...Et l'autre, j'y suis résistante. Donc ce sera peut être antibio pour rien pour moi.
J'ai aussi le projet de ne pas les avoir par perfusion (enfin si un traitement par voie orale est disponible, car c'est vraiment pas sûr), donc si c'est le cas, je n'aurais pas une antibio considérée complète non plus, car ils pourront pas contrôler.
Mais tout cela, finalement, ça ne compte pas, car visiblement le protocole de cet hôpital, c'est prélèvement gastrique pour tous les nouveaux-nés dont( la mères est spetro B positive.
le prélèvement gastrique doit se faire avant toute prise de nourriture pour éviter d'être "souillé", car ce qu'ils aspirent, c'est le liquide amniotique qui est entré dans l'estomac.
Après, je ne sais pas si ce protocole strict est respecté dans tous les hôpitaux de France ou non.
sur le consentement,
Et dans tous les cas, sauf urgence vitale, aucun soin ne peut être imposé à ton bébé sans ton accord. Donc, si, tu aurais le droit de t'opposer à ce geste. Tu peux aussi imposer que ce soit fait après la tétée, si tu préfères quand même que ce soit fait.
je suis en train de travailler cette question avec mon gynécologue et mon psychologue hospitalier.
Donc c'est vrai pour les mères, dans la limite du raisonnable (urgence vitale). Ainsi le gynécologue m'a dit qu'on ne pourrais pas me perfuser contre mon gré.
Pour le bébé, je ne pense pas que ce raisonnement s'applique. Ce ne sont pas nous, donc ils sont sous la responsabilité du personnel de l'hôpital qui devra assumer légalement en cas de problème. Donc non, je ne pense pas qu'on pourra s'y opposer, ou plutôt imposer après une tétée. Ils répondront que la tété va fausser le résultat, et que le dépistage du spetrocoque B (je dis bien dépistage, car le seul moyen d'être certain de l'infection, c'est la ponction lombaire), relève de l'urgence vitale.
Nous, on nous avait imposé contre notre consentement le dépistage de mucoviscidose, pour notre premier enfant (avec chantage). Même si la loi dit explicitement que l'on peut refuser. Donc, le consentement, pff...
Et là, je pense que mon psychologue ne me suivera pas non plus sur la négociation du prélèvement car contraire aux directives médicales de sécurité...
C'est ce que j'en déduis, je ne sais pas si c'est vrai ou pas.
Ceci dit, ma sage-femme me dit que l'on peut toujours tenter de négocier avec le personnel présent le jour de l'accouchement, pour voir si ça peut passer.
De telles pratiques vont à l'encontre des recommandations de l'OMS pour un accouchement normal et peuvent perturber le démarrage de l'allaitement.
C'est bien ce qui m'inquiète, et l'objet de mon post.
Il semblerait vraiment intéressant d'obtenir un autre avis. Et comme le souligne
@cerise , tout acte médical nécessite d'obtenir le consentement du patient ou de son responsable légal. Tu peux donc demander à obtenir plus d'informations précises sur la raison de cet acte et choisir ou non de faire pratiquer ce prélèvement avant la tétée.
J'aimerais bien, mais où trouver ce second avis?
Car il faut qu'il provienne d'un pédiatre néonatolgue, non?
Et si je sollicite un autre médecin de l'hôpital, il ne pourra pas contredire ces confrères, non?
Et comment faire pour en discuter? Prendre un RDV, mais comment?
Ceci dit, j'ai dans mon réseau ( mais jamais rencontré) un pédiatre du susdit hôpital. peut-être que je peux voir par ce biais? Qu'en pensez-vous?
Je pense aussi à la conseillère en lactation, mais sera t elle compétente sur un domaine aussi médical?